Agression en bande à Kalanbacoro Plateau : La gendarmerie sauve in extremis un jeune lycéen

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    N’eût été l’intervention rapide et efficace d’une équipe de patrouille de la gendarmerie du Camp, le jeune lycéen Samaké, âgé de 18 ans aurait perdu la vie suite à son agression par des jeunes organisés en bande.

     

    Actuellement, dans le district de Bamako, on assiste de plus en plus à l’apparition d’une forme nouvelle de violence. C’est le spectacle ahurissant de ces jeunes organisés en bande pour s’affronter à coups de couteaux et de sabres. Ou pour s’attaquer à des individus isolés qui ont la malchance de se trouver au mauvais lieu au mauvais moment. C’est-à-dire sur leur chemin.

     

    Sauf miracle les conséquences, évidemment, ne peuvent être que sanglantes voire irréparables. Le plus récent et certainement pas le dernier acte de cette nouvelle série noire : l’agression par une bande d’un jeune lycéen à coups de couteaux et de sabres. C’était dans la nuit du 27 au 28 juillet aux environs de 1h du matin.

     

    Heureusement pour lui, le garçon doit remercier le Bon Dieu du fait de la conjugaison de deux circonstances : le fait qu’un inconnu a eu la présence d’esprit et le courage d’informer à temps la patrouille de gendarmerie conduite par le lieutenant Coulibaly du Camp I. Et le fait que, avec la diligence que seule peut dicter une conscience professionnelle si rare de nos jours, l’officier s’est rendu à l’endroit indiqué.

     

    Les pandores arrêtèrent plusieurs éléments de la bande et firent évacuer d’urgence leur victime, blessée, à l’hôpital Gabriel Touré où des dispositions ont été prises pour informer son père. Actuellement, la vie du jeune homme est hors de danger. Une ancienne querelle autour de ”balani show” sera à l’origine de cette agression.

     

    Le père de la victime, Ibrahim Samaké, commerçant de son état, avec lequel nous avons échangé a manqué de mots pour exprimer sa reconnaissance.  ”Je remercie la gendarmerie. Sans son intervention, l’irréparable allait se produire. Je serais éternellement reconnaissant à l’égard de ces agents qui méritent de porter la tenue. Si mon enfant vit encore aujourd’hui, c’est grâce à eux.”

    Cette action qui a permis de sauver une vie humaine est à l’actif de la gendarmerie. Aussi, elle est l’honneur du ministre de la Sécurité intérieure et de la protection civile, Général Sadio Gassama qui, depuis six mois, veille au respect strict des instructions fermes reçues du chef de l’Etat pour la sécurisation des personnes et leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.

     

    ”Nous allons basculer l’insécurité du côté des bandits”

    Au cours de la même patrouille, les pandores du Camp I ont mis le grappin sur un certain Chérif Fomba, réparateur de motos, domicilié à Tiébani en possession d’une moto neuve de marque Yamaha 100. Ce malfrat avait agressé le 23 juillet une jeune fille du nom de Mariam avant d’emporter sa moto. Les enquêtes sont au niveau de la brigade de Kalabancoro où la patrouille a déposé le bandit.

    Des sources proches de la gendarmerie, d’autres bandits ont été mis aux arrêts de la même équipe de patrouille. ”Nous allons basculer l’insécurité du côté des bandits. Maintenant, il faut que les bandits se sentent en insécurité désormais…” nous a confié un haut gradé de la gendarmerie sous couvert de l’anonymat. Selon certains spécialistes, le taux de criminalité a baissé d’environ 60 % pendant le semestre de 2010. Et cela grâce aux moyens drastiques octroyés par le ministre Sadio Gassama aux forces de sécurité.

     Chiaka Doumbia

     

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