Le mardi 26 février 2019, pendant qu’elle était en sport, l’épouse du président du CNPM Mme Coulibaly Madina Tall a été agressée à cause de ses deux téléphones portables. Suite à cette agression, beaucoup de versions ont été relayés. D’aucuns allaient jusqu’à dire qu’il s’agissait d’une réplique de la part de certains hauts responsables du pays récemment malmenés dans la presse par le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsin Coulibaly. En effet, pour faire taire toutes les rumeurs, le journal “Le Confident” a déployé une équipe de reportage au niveau du commissariat du 8e arrondissement à Koulouba.
Toute la vérité sur cette affaire mélancolique
Mme Coulibaly Madina Tall est tout comme son époux Madou Coulou une très grande passionnée de sport. Elle y consacre ses temps libres pour être en bonne santé et maintenir la forme. Cependant, elle a eu la malchance de croiser dans l’après-midi du mardi 26 février 2019 le chemin d’un futur grand bandit. Il s’agit bien évidemment de Boubacar Dao, originaire de Koutiala et résidant à Gabakoro Droit. Agé seulement de 21 ans, il est bien connu de la justice malienne, car ayant déjà fait plus d’une fois la prison.
Aux dires du commissaire principal du 8earrondissement Mamadou Bamba, il a été informé de l’agression d’un individu non loin du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté par une collègue qui se trouve au niveau du commissariat du 3e arrondissement. “Aussitôt mis au courant de cette affaire, j’ai fait déployer une équipe sur le terrain pour en savoir davantage sur les circonstances de cette agression. J’ai aussi pris le soin d’anticiper en informant le procureur et le directeur régional (DR) de la Police, qui m’ont instruit d’ouvrir une enquête. Ainsi, dès le lendemain de l’agression, j’ai conduis une opération de ratissage dans les alentours du Conservatoire et du stade Omnisports Modibo Kéita, toutes choses qui nous ont permis de procéder à l‘arrestation de 10 malfrats dont les noms sont : Ayaw Mensah (d’origine ghanéenne), Mamadou Coulibaly, Bally Kanté, Souleymane Coulibaly, Bamba Ballo, Tahirou Diallo, Mahamadou Diarra, Hamidou Dembélé, Moussa Théra et de Yacouba Kéita”, nous-a-t-il fait savoir. Et de poursuivre en disant que pendant l’interrogation de ses 10 bandits, que le nommé Mahamadou Diarra donnera des informations fiables et qui auront donc permis l’arrestation de l’agresseur Boubacar Dao et son complice Fousseyni Koumaré.
Aux dires du commissaire de police Bamba, Moussa Diarra aurait juré avoir vu Boubacar Dao, les habits tachés de sangs le jour de l’agression. Il l’aurait également vu en train de remettre des téléphones à Fousseyni Koumaré. Avant de confier au patron du 8earrondissement que les individus en question passent la nuit sous les hangars des tresseuses du marché Sougouni Koura. Ayant donc obtenu le maximum d’informations sur le vrai auteur de l’agression et son complice, le compol Mamadou Bamba mettra en œuvre ses expériences policières et son savoir-faire personnel.
“Après une étude de terrain pour mieux connaitre le nid des malfrats que nous devions mettre hors d’état de nuire, j’ai élaboré un plan que nous avons mis en œuvre ensemble entre 1 h 10 à 3 h du matin. Heureusement pour nous, tout c’est très bien passé et Boubacar Dao et Fousseyni Koumaré ont été arrêtés sans un coup de feu”, dira avec fierté le commissaire Bamba.
Conduit au commissariat du 8e arrondissement, Boubacar Dao va aussitôt reconnaitre les faits qui lui sont reprochés. “Après avoir pris une bonne dose de cannabis, je suis allé vers le Conservatoire avec l’intention d’agresser une personne pour lui prendre son téléphone. Quand j’ai vu une dame qui semblait déjà essoufflée et qui marchait, je l’ai suivie et lui a dit de me remettre ses téléphones. Elles’est exécutée avant de se mettre à me suivre en réclamant ses téléphones. Elle m’a proposé de la suivre près de son véhicule pour qu’elle me donne de l’argent. Mais je ne pouvais pas lui faire confiance. Cependant, quand j’ai vu un homme qui faisait également son sport se diriger vers nous, je me suis servi de mon couteau pour lui infliger deux coups de couteau rapidement avant de m’enfuir”, a-t-il balancé au visage du commissaire Bamba.
Quand il a été interrogé par rapport à l’identité de la victime, il a juré qu’il ne la connaissait ni de près ni de loin. Il affirme néanmoins avoir vendu les 2 téléphones grâce à l’aide de Fousseyni Koumaré à Bagadadji non loin de la Promenade des Angevins à une somme minable. Les enquêtes sont en cours pour les retrouver.
Conscient qu’un chef n’est rien sans ses subalternes, le commissaire Mamadou Bamba a tenu à saluer ses éléments pour leur sérieux. Il a également salué les sportifs qui ont très vite secouru la victime en l’amenant au plus vite à l’hôpital. Il a promis de démarcher sa hiérarchie afin d’avoir plus d’éléments à sa disposition afin de veiller désormais sur les sportifs qui fréquentent quotidiennement l’endroit en question.
En attendant, il conseille aux sportifs (surtout les dames) de se mettre en groupe pour éviter d’être pris pour des cibles. Le commissaire Bamba profitera également de notre passage pour demander aux uns et aux autres de toujours prendre le numéro des taxis qu’ils empruntent et de les envoyer à un proche. Cela, dira-t-il, évitera beaucoup de dérives en cours de nos jours.
Source : Journal Le Confident
L’Oeil du Péon
Je ne comprends pas une chose. Est-il besoin de nommer le délateur du groupe de bandit qui a permis de mettre le grappin sur le coupable. Je pense que les délateurs ont besoin de l’anonymat. Si la police ne le fait pas, les journalistes devraient quant à eux le faire. Le délateur peut courir le risque de représailles de la part des autres membres du groupe.
Je pensais qu’il y’a des policiers et des forces sur un pickup juste en face du musée ?Qu’ont fait ces forces?en plus c’est la route de koulouba,qui devrait être nettoyer de tous banditisme !
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