Agence Bim-sa de Banakambougou : 40 millions F CFA volatilisés, le chef d'Agence ligoté et bâillonné

    0

    L’assaillant, à savoir le garde de service,  avait minutieusement préparé son   coup. Il  parvint  à mettre hors d’état de nuire le chef d’Agence et enlever sans coup férir la somme de 40 millions de nos francs.

    Les faits remontent au mardi dernier à Banankabougou, à l’agence principale de la rive droite. La pratique veut qu’à la fin de chaque mois, et après que tous les clients et même les autres membres du personnels non indispensables se soient retirés, que le chef d’Agence procède à sa comptabilité mensuelle. L’opération s’effectue naturellement à huis clos, loin des regards indiscrets, avec portes et fenêtres closes.

    C’est ce moment que choisit  le jeune garde pour exécuter un plan visiblement et minutieusement préparé à l’avance. Il connaissait les habitudes et la procédure. Il accéda ainsi au bureau du chef d’agence Moussa Keïta  pendant que celui-ci procédait aux comptes, en compagnie d’un autre agent de son service. Il les menaça de son arme et intima l’ordre au premier d’attacher solidement le second et s’occupa personnellement de ce dernier par la suite. Ils   furent tous deux mis hors d’état de nuire, ligotés et bâillonnés. On imagine qu’à deux, les victimes  pouvaient opposer une résistance. Peut-être bien, mais les banquiers, on le sait,  ne sont pas des héros et l’agresseur, loin d’un  plaisantin.  Tout marcha donc comme sur des roulettes pour lui.

    Une fois l’opération terminée, il  empocha la somme de 40 millions F CFA  que le  chef d’Agence était justement entrain de compter avant de les place dans le coffre-fort. Il se retira ensuite en prenant soin de refermer la porte et emporter les clefs. Il  disparut  ensuite sans laisser de trace.

    C’est plus tard, aux environs de 22 H qu’un passant détecta  un mouvement suspect  à l’intérieur de la banque. Certainement la silhouette des deux prisonniers essayant de se libérer. C’est ainsi que policiers et sapeurs pompiers furent alertés. Les seconds parvinrent tant bien que mal à défoncer la porte. Les  prisonniers étaient bien là, à l’intérieur ligotés comme des saucissons, tentant vainement  de se libérer. L’alerte fut donnée. Mais l’heure actuelle,  il n’existe aucune trace du fugitif.

    En attendant que toute la lumière soit faite sur l’affaire, les mauvaises langues parlent déjà de complicité à un certain niveau.

                                                      BS. D

     

    Commentaires via Facebook :