La presse malienne vient de connaître son sort à travers le verdict de la justice à propos du procès concernant l’accident de nos confrères du journal « L’Aube » Idrissa Maïga (Rédacteur en chef) et Sékou Tamboura (Secrétaire de rédaction) contre Penda Ousmane Diallo.
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rnL’affaire avait été renvoyée, le jeudi 30 décembre, au 27 janvier passé, au niveau du tribunal de première instance de la Commune V. Il faut rappeler que Sékou Tamboura et son collègue, Idrissa Maïga, avaient été heurtés violemment par Mme Penda Ousmane Diallo. au volant de sa Rav 4, dans la nuit du 12 au 13 août 2010. Finalement, le verdict qui a été rendu semble l’avoir été par complaisance. Lors de l’audience du 27 janvier dernier, le Procureur de la République près le Tribunal de première Instance de la Commune V du District de Bamako avait requis un an de prison avec sursis pour excès de vitesse, défaut de maîtrise et blessures volontaires contre la nommée Penda Ousmane Diallo. Cette dernière reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Avec ces accusations, normalement elle risque une année d’emprisonnement avec sursis. Le délibéré du Tribunal du jeudi 10 février dernier vient de la condamner à payer uniquement une amende de 30.000 FCFA seulement. Pourquoi ? Il faut dire que cette dame, véritable danger ambulant, est la fille du ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Diallo Madeleine Ba. Autrement dit, elle fait partie de la classe des privilégiés.
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rnNotre confrère a aussi été condamné à la même peine « pour défaut d’assurance et non présentation du permis de conduire ». Tous deux ont été reconnus coupables
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rnQue dit la loi en la matière ?
rnSelon une source sûre, Penda Ousmane Diallo ne serait pas à son premier cas d’accident. Cette même source nous précise qu’elle ne passerait pas un mois sans causer un accident. Et à chaque fois, cela est passé sous silence au su et au vu de tout le monde. Fille de ministre, issue d’une famille aisée, elle jouirait d’une certaine impunité due « à son rang social ». Or au Mali, la justice est réputée tendre et complaisante envers cette race. Très souvent, l’argent aura été sollicité et pompé comme un super carburant pour régler un problème avec la justice. Ce qui est ordinaire n’étonne plus, ne choque plus.
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rnPar rapport à quoi ne doit-on pas nous arrêter un peu pour dire le droit. Et puis, Mme Penda Ousmane Diallo a beau être la vedette principale de ce mauvais film au TPI de la Commune V, on se doit de se raviser très vite. Car, il est urgent que nous nous préoccupions de l’exemple que nos grands acteurs nationaux donnent d’eux-mêmes à nos compatriotes. Point barre.
rn Birama Fall
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