Affaire Petit Guimba : La famille de la victime donne sa version des faits

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    Ce mercredi 14 septembre 2016, les frères de la victime de Petit Guimba, Yssouf Keïta de son vrai nom,  se sont exprimés face à la presse.

    Selon les propos de Nahim, tout serait parti d’une course-poursuite en voiture engagée par Petit Guimba contre son petit-frère, Hassan.

    Le film des évènements

    Selon Nahim, c’est une fois arrivé à son restaurant  à lui, Le Paradise, que son frère cadet, Hassan, lui aurait fait cas de son agression de la part de Petit Guimba, l’accusant de l’avoir aveuglé avec les phares de son véhicule. Pour mettre fin à une situation qui perdurait, puisque la police et le Camp I de la gendarmerie avaient déjà été saisis pour de tels agissements de la part de l’artiste-comédien, Nahim dit avoir proposé, par l’intermédiaire d’un certain ‘’DG’’, à Petit Guimba de les rejoindre au Paradise pour en finir une fois pour toute avec cette histoire.

    Malheureusement, c’est cette tentative de conciliation voulu par Nahim qui, compte tenu de l’état d’excitation de Petit Guimba, va tourner au cauchemar. Voyant la tension monter, Nahim dit avoir demandé à l’artiste de rentrer chez lui. Rejoignant son véhicule, petit Guimba aurait continué à insulter à tout va, en allant jusqu’à menacer la famille Hawil, d’origine libanaise, de représailles puisqu’il «est dans son pays». C’est alors qu’un troisième frère de la famille, Abass, serait intervenu pour lui faire remarquer qu’être Malien ne conférait aucun pouvoir de se comporter de la sorte. Alors que Petit Guimba venait d’enclencher la marche-arrière pour repartir, Nahim affirme que l’artiste-comédien a foncé sur eux: leur père fut projeté sur le côté pendant qu’Abass, lui, se retrouva coincé sous l’avant du véhicule et trainé à environ dix mètres plus loin. Nahim aurait alors foncé sur le véhicule pour le mettre à l’arrêt afin de sauver son frère. Rencontrant la résistance de Petit Guimba qui l’aurait même mordu au bras, il dit être arrivé à immobiliser le véhicule après avoir porté des coups à ce dernier pour le mettre hors de l’engin. Pendant que lui et d’autres étaient occupés à sortir son frère de l’étau qui l’étreignait, certains témoins auraient passé l’artiste-comédien à tabac. Il aurait été     sauvé par l’intervention prompte d’un policier en civil. Selon son frère, Abass se retrouve dans un état traumatique avec quatre côtes brisées, une épaule déboitée, un poumon touché, des pieds démolis, la peau brûlée ou arrachée à divers endroits.

    Réactions aux accusations de xénophobie

    Ici, le porte-parole de la famille soutient que de tels propos sont offensants. Etant tous nés en Guinée, dont ils sont des nationaux, il en donne pour preuve le fait qu’ils soient tous mariés à des Africaines et parfaitement intégrés dans la société malienne. Et c’est d’ailleurs le mariage de son cadet  Hassan avec une Malienne, ex-petite amie de Petit Guimba, qui serait à l’origine des incompréhensions entre les deux jeunes gens. S’ils se disent prêts à recevoir toute initiative de conciliation, les frères soutiennent aussi s’en remettre à la loi et à la décision familiale, vu que le traumatisme est fort, surtout chez l’épouse de la victime, enceinte de six mois, et son fils de moins de 6 ans qui ont tous deux vécu le drame.

    Abdoulaye KONATE

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    6 COMMENTAIRES

    1. les libanais n’avait pas marie la jeune le jeudi passe seulement qu’il ya eut lieu le mariage par procuration ?attention de ceux que vous dites les maliens ,vraiment désoler.

    2. Petit Guimba est un lâche Pourquoi n’a t-il pas épousé la femme? Les Libanais sont trop conciliants. Il fallait lui arracher les couilles, et c’est tout. Maintenant que l’affaire est devant la justice, qu’ils laissent les juges faire leur travail. Guimba doit comprendre qu’être Malien ne donne pas le droit de marcher sur les autres avec sa voiture, minable qu’il est. Il est vraiment gonflé!.

    3. Qu’ils fassent beaucoup attention les jeunes artistes, ces comportements ne doivent pas venir d’eux pour leurs propres avenir. Récemment petit guimba et et sidiki Diabaté filaient en trombe à badalabougou pour aller vers le palais de la culture, au passage d’un piéton ou d’un moto cycliste c’était fini pour eux et les gens étaient révoltés. Vraiment changer de comportement sinon on a beaucoup d’estimer pour vous.

      • Nous venons d’entendre une partie selon le journaliste et nous ne connaissons pas la version de l’autre. Alors attention! attention! qui connait aussi les agissements des jeunes libanais au Mali qui se croient tout permis. attention dè !!!!

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