Affaire Père Youssef / Archvêché du Mali Mgr Jean Zerbo, Archevêque de Bamako répond aux contrevérités de Georges Francis

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    1 « Mon père est venu volontairement travailler au Mali sans salaire ni primes, ni d’avantage financier » Questions: 1. Est-il venu de lui-même ou a-t-il été envoyé en Mission .à Bamako? 2. Travailleur volontaire: de quel travail s’agit-il? 3. Sans salaire, ni primes ni avantage financier: a. Comment a-t-il pu accumuler les biens qu’il a légués à son neveu fils? b. Comment s’est-il procuré les fonds qui lui ont permis d’acheter à Albi en 1980 un appartement qu’il a revendu en 1987 avant de rejoindre la maison de retraite des prêtres âgés, cf. témoignage d’Albi. Il était devenu un véritable homme d’affaires la  lettre 1974 «.J’ai été son mandataire pendant 25 ans» Incorrect: Monsieur Georges est arrivé à Bamako avec un document daté du Il mai 1990, il y a donc 16 ans et non 25!
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    Depuis 1977 jusqu’à sa mort en 2004, mon père était paralysé et interné à la maison de la retraite en France. Incorrect « Arrivé de la France au début des années 1980, le Père Francis s’est installé définitivement à la maison de retraite des prêtres el’ Albi, dite collégiale Sainte Cécile, en 1987. IV Durant cette période, je me suis occupé des {Frais de logement, de ses médicaments, de son habillement, et du personnel qui assurait le ménage. Incorrect: « Durant plusieurs années, le Père Francis a célébré régulièrement la messe dans une maison de retraite située au cœur d’Albi» Ses revenus provenaient: – De la vente de la maison située dans les environs d’Albi – Les offrandes de messe qu’il percevait chaque mois – Des dons d’amis Albigeois – Parfois son neveu lui envoyait un mandat selon accord.

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    Selon ses dires, le Père Francis aurait donné à son neveu Georges, une partie du produit de la vente de sa maison du Tarn. \1 lui aurait confié la gestion des biens immobiliers qu’il disait posséder au Mali. Concernant ses frais médicaux « Nous avions fait des démarches nécessaires pour lui obtenir une couverture sociale:   la CM.U. (Couverture médicale Universelle) qui prenait en charge tous ses frais médicaux à 100/%, témoignage de Mme Marie Thérèse Pousset, Responsable de la maison de retraite collégiale Sainte Cécile, 2 rue de la République 82012 Albi cedex. v- Pour que mon Père n’ait pas honte j’ai travaillé comme un robot.

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    Concernant Samaya, je l’ai remis en valeur, je l’ai fait de grandes plantations. J‘ai amené la route et le courant: Incorrect: La route a été faite par le Séminaire et le voisin Soumaïla Cissé alors ministre de l’Economie et des finances. Georges a procédé à une installation illégale avec la complicité  de quelques amis de l’EDM à partir du poteau de chez Soumaïla Cissé. En fait de grandes plantations, il n’y a que quelques jeunes manguiers.VII ( Durant la maladie de mon père qui m’a causé beaucoup de charges en euros et en Francs français.» Incorrect Le Père malade était pris en charge à 100% par le CMU, Couverture médicale Universelle. Cf annexe N°-1-4 VIII Religion: «  s’il s’agit de moi, je suis maronite libanais et non un catholique, je suis loin d’être de la communauté de l’Archevêché de Bamako ( cf 06/06/2006 ) IncorrectS’il n’était pas catholique qu’est ce que le Père Joseph Francis est allé faire à Albi? Les honoraires de messe de qui les percevait-il? Où et comment a-t-il été enterré en 2004?

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    2. S’il n’était pas catholique, comment a-t-il pu été envoyé en Mission au Mali sur la demande de feu Mgr Pierre Leclerc, Archevêque de Bamako? 3. S’il n’était pas catholique, pourquoi donc envoyer en 1980 les titres fonciers et son Testament à la Sacrée Congrégation pour les Eglises             Orientales Catholiques au Vatican à Rome? 4. Les libanais maronites sont bel et bien des Catholiques. là Georges Francis ne peut le changer-. Ceux qui sont au Mali sont sous la responsabilité de la juridiction de l’Evêque du lieu de résidence.

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    En conclusion

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    Nous n’avons que des mensonges de ‘la part de Georges. Il est comme ce fin impie et malicieux dont parle le Psaume 35, 2-5 « c’est le péché qui parle au cœur de 1 impie Ses yeux ne voient pas que Dieu est terrible Il se voit d’un oeil trop flatteur pour trouver et haïr sa faute, il n’a que ruse et fraude à la bouche, il a perdu le sens du bien. Il prépare en secret ses mauvais coups. La route qu’il suit n’est pas celle du bien, il ne renonce pas au mal» Pour avoir la paix intérieure, qu’il se range du côté de la vérité au lieu de chercher encore à tirer quelques profits des biens consacrés à Dieu. De 1990 à 2006, 16 ans de profit malhonnête sur des biens consacrés à Dieu quel malheur! Ni mago ban na i jujon la, 1 laban ka bè guèlèya ! Alla bè tien dèmè!

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    Monseigneur Jean Zerbo Archevêque de Bamako.

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    AFFAIRE PERE FRANCIS/ ARCHEVECHE DE BAMAKO : Le faux n’est pas créateur de droit

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    «Efforçons-nous de construire de bons rapports avec les fidèles des différentes reli¬gions, de promouvoir le dialo¬gue culturel et d”œuvrer ensemble pour plus de justice et pour une paix durable. Chrétiens et Musulmans, montrons qu”il est possible de vivre ensemble dans la frater¬nité véritable, en nous effor¬çant toujours d”être les instru¬ments de la volonté de Dieu Miséricordieux, qui a créé l”humanité pour qu”elle ne soit qu”une et seule famille. "

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    Ces paroles du Pape Benoît XVI lors du Concile Vatican II nous interpellent tous, musul¬mans du Mali. Ce qui se passe dans notre pays est grave, les décisions iniques prises à l”encontre de l”Eglise catholique par des juges véreux sans foi ni loi risquent de faire jurisprudence. Car autant la mosquée ne saurait appartenir à un imam, autant l”église ne peut être propriété du prêtre qui la dirige. Faisons attention et soyons solidaires de nos frères catho¬liques. Disons non à l”injustice et au banditisme juridiqueLe marathon judiciaire qui. oppose l”Archevêché de Bamako et Georges Y. Francis, l”atypique héritier de père Francis, dure depuis 15 ans.

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    La partie objet du litige a été achetée par l”Eglise catholique à 12 millions. Il est à noter que l”autre partie appartient à l’Eglise maronite, donc également patrimoine de l’Eglise catholique du Mali. Cependant lors de la cohabitation pacifique, il est revenu aux responsables de l’église catholique que leurs frères maronites voulaient construire un bar dans l’enceinte de leur domaine. Ils ont donc demandé à leurs frères d”aller le construire  ailleurs, puisqu’un endroit pareil pouvait jouer un rôle néfaste sur leurs voisins immédiats que sont les jeunes séminaristes.

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    L”Eglise maronite a été très attentive à la requête de leurs frères, tout en  leur disant qu’elle n’avait pas  d”autre lieu pour ce faire. Pour arrondir les angles l”Eglise catholique a racheté l”endroit destiné à cet effet à 12 millions afin de permettre à leurs frères d”acquérir un autre terrain. Ces derniers finirent par renoncer à leur projet. Les 12 millions ont finalement servi de subsides aux jeunes séminaristes maronites. A la mort du Père Francis, apparut un certain Georges Francis Youssef qui détenait un testament  qui faisait de lui le légataire universel de son supposé oncle, en l’occurrence le père Youssef Francis  qui venait de mourir à Albi.

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    De procès à procès, Georges Francis obtint un jugement de démolition de l’endroit que l’église catholique avait acquis Averti par un hiérarque  de la Cour Suprême de la confirmation du jugement d”instance de Kati qui ordonnait Il la démolition et l”arrêt des travaux de culture par le désormais tristement célèbre juge Diadié Issa Maïga, le président de la République, Amadou Toumani Touré donna des instructions fermes pour que la décision ne soit jamais exécutée. Et pourtant c”est ce que Georges Y. Francis réussit,  avec l”appui des magistrats ripoux et des gendarmes qui passent tous les jours que Dieu fait aux Cèdres du Liban, le bordel qu”il dirige pour picoler et se taper de la bonne chair.

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    Mansuétude et  patience des  dirigeants de l’Eglise catholique

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    Les évêques bien qu”informés du projet de démolition d”une grande partie du Grand Séminaire de Samaya par signification commandement de Me Zana Traoré, huissier de justice, se sont contentés d’avertir, par courrier le Ministère de l”Administration territoriale et des Collectivités locales alors que les portes de Koulouba  leur sont grandes ouvertes: Il faut reconnaître que l’Eglise catholique a fait montre d”une incroyable mansuétude à l”égard du père Francis qui sera, in fine, expulsé du Mali en 1974 pour avoir trempé dans  plusieurs sales affaires.

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    Même quand il a été informé ”que depuis Paris,  le père Youssef Francis par le canal de Me Tiémoko Diatigui Diarra, avocat à la Cour, avait inséré dans le l”Essor du 27 janvier 1983, un avis de perte des titres fonciers N° 2215-2216 et 1476 du cercle de Bamako qui sont à son nom, – alors qu”il avait prétendu avoir envoyé les Titres  Fonciers à la Congrégation de l”Eglise orientale à Rome-, Feu Mgr Luc Sangaré s”est contenté de classer la coupure de l”avis de perte qu”un prêtre attentif lui avait fait parvenir. Ame pure, le saint homme ne doutait pas, un seul instant que son frère égaré (le Père Francis) allait regagner la Bergerie avant de rendre son âme à Dieu. C”était malheureusement mal connaître l”atypique prêtre, lequel a quitté notre pays, le cœur rempli de haine vis-à-vis de ses frères catholiques à qui il reprochait de ne l”avoir pas assez soutenu contre l”ordre d”expulsion pris par le Directeur de la Sûreté nationale de J”époque Feu Tiékoro Bagayoko qui avait  accumulé des preuves irréfutables de son inculpation dans le trafic de devises organisé par la mafia libano syrienne qui régnait à Bamako à l’époque. Depuis. Il avait juré de leur mener la vie dure. On retrouve chez son neveu Georges la même haine pour tout ce qui touche l”Eglise catholique.

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    L’aveu

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    Les voies du  seigneur sont impénétrables sans doute envahi par des remords, le Père Youssef Joseph Francis, remit, le 14 février 1980 un testament à l’Archevêque d’Albi (France) où il résidait. Ce dernier garda le précieux document dans un coffre fort C”est donc tout naturellement  qu”à la mort du Père Francis, on ouvrit son testament qui  se révèle être un véritable aveu. L”atypique prêtre dit ceci: "Je lègue tout ce que jePossède àBamako (République du Mali à mon Ordre”: à savoir l”Ordre libanais maronite. Ces biens comprennent 1° Concession, église presbytère  terrain nu de mille mètres carrés environ (Titre foncier numéros 2215 et 2216):NdIr:

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    Le site de l”Eglise Notre Dame du Liban fermée depuis plus de 15 ans et du presbytère­ (Ndlr : habitation du curé dans une paroisse»: ceci à l’attention d’un magistrat ripou qui a osé écrire aux responsables de l’église pour en demander  la signification ) transformé depuis en lupanar pudiquement appelé centre d’accueil par Georges Y. Francis) 20 Concession ex-école  TF N° 1476. (NdIr; l”actuel Hôtel   Les Cèdres) 3°•Cahier de charges N° 23 d”un verger à Kabalabougou 4° Cahier des charge d”un  champ à Samaya  (Ndlr: site se trouvant à côté du Grand séminaire " Saint Augustin dont une partie a été démolie par Georges F je me suis trouvé dans l’obligation  de faire enregistrer officiellement ces biens  en mon nom personnel. la légalisation de la République du Mali ne permettant pas actuellement de le faire à un Ordre religieux.

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    En conséquence je  m’engage 10 ,4 considérer irrévocablement que  ces possessions sont la propriété de mon Ordre 2° A les laisser en me retirant à la disposition de mon Ordre . 3° ,4 les transférer à mon Ordre dés que la législation du Mali le -permettra 44° A prêter sans exception ni réserve mon concours à ce  transfert de propriété déclarant v obliger même mes héritiers s”il y en avait lieu, lesquels seront tenus d”une manière imprescriptible par ma volonté dessus exprimée (Ndlr : c”est nous qui soulignons.) Plus qu”un testament, cela est un véritable aveu. L”Eglise catholique croyait l”affaire définitivement close quand elle apprit l”existenced”un autre testament du père Francis .daté  lui,  du 13 août 2004 qui désigne comme légataire universel Georges Francis, un prétendu neveu de l’atypique père Youssef Francis.

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    Un testament pas clair du tout

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    Quel crédit apporter aux ne déclarations d”un homme qui s”adonnait à des pratiques pas  du tout catho1iques comme le trafic de devises, la roublardise, le mensonge ? Un prêtre dont les promesses n”engagent que ceux qui les écoutent. Pendant  que le père Youssef jurait, 1a main sur  le cœur, qu’il avait envoyé les originaux des TF à la Congrégation de l”EgIise orientale  à Rome, il se faisait fabriquer depuis Albi les duplicata de ces mêmes TF. Pendant qu’il promettait dans un testament de prêter son concours pour le transfert des biens qu’il a volés à l’Eglise, il en faisait un autre au bénéfice de son neveu auquel on ne doit accorder aucun crédit, comme à son oncle d’ailleurs. Le plus grave est que le juge s’est basé sur l’antériorité du second testament pour restituer lesdits bien à Georges Francis, testament dont il ne s’est même pas donné la peine de vérifier l’authenticité.

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    200 millions pour arroser des juges sans foi ni loi

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    Le  président Konaré pour faire baisser la tension sociale décida alors de prendre deux décrets d”expropriation forcée pour cause d”utilité publique des Titres Fonciers N° 2215 et 2216. Georges Y Francia parviendra avec les 200 millions, produit de la vente du site de Samaya à une société libyenne, à arroser des magistrats ripoux de la Cour Suprême qui, toute  honte bue, vont non seulement annuler les deux décrets présidentiels de Konaré mais aussi casser sans renvoi ( !) l”arrêt de la Cour d”Appel de Bamako qui infirme le jugement d”instance de Kati. Créant ainsi un arrêt qui risque de faire jurisprudence ; une jurisprudence aux conséquences dangereuses et incalculables. Et pourtant, on est en Droit civil où les traditions, les us et coutumes priment.

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    On sait que dans le Droit canon un prêtre ne peut pas être propriétaire d”aucun bien terrestre à fortiori d”une Eglise; On sait également qu’en droit musulman la mosquée n”appartient pas à l”imam. Mais certains magistrats ripoux de notre plus haute instance juridictionnelle n”en ont cure.Dorénavant n”importe quel homme de culte impie et malhonnête qui arrive à falsifier, à détourner les titres de propriété d”une église, d”une mosquée, d”un temple, d”un sanctuaire peut en disposer comme il veutde son vivant et léguer à ses descendants. Lesquels peuvent, à leur tour en faire ce qu”ils veulent. Et pourquoi pas à les transformer en bars ou chambres de passe ? Un précédent  dangereux qui peut ouvrir, à juste titre d’ailleurs la  voie à toute sortes d”extrémisme religieux.

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    Au Mali, on peut désormais voler les biens d”autrui, le reconnaître par écrit, refuser de les restituer et les léguer à ses héritiers. Oui pour certains juges, le faux peut être source de droit, il suffit d”y mettre le prix ! Après le limogeage de amis magistrats de Georges Youssef Francis au niveau de 18Cour suprême, l’Eglise catholique devait attaquer le prétendu second testament qui fait de ce dernier le légataire universel du père Francis. Plusieurs points plaident  en sa faveur.

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    Primo, le testament remis à l”archevêque d”Albi est signé père Youssef Joseph Francis, alors que celui pré¬senté par Georges est signe par Monsieur Youssef Joseph Francis, célibataire sans enfant. Juridiquement il s”agit de deux personnes bien distinctes. Secundo, à supposer qu”il s”agisse de la  même et unique personne, donc de deux testaments authentiques, celui qui fait de Georges le légataire universel du père Francis ne doit pas être pris en compte pour la simple raison que dans le testament remis à l”archevêque d”Albi, ce dernier avoue avoir mis les biens de l”Eglise maronite en son nom parce que la législation malienne ne permettait pas de le faire au nom d’un Ordre religieux (sic).

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    Cet aveu permet à tout juge digne de ce nom d”annuler le second testament car le faux n”est pas créateur- de- droit. On  ne peut pas voler les biens de quelqu”un; le reconnaître par écrit, se rétracter ensuite pour  les léguer à ses descendants. La Cour Suprême se doit elle-même de casser le désormais tristement célèbre arrêt. Elle redorera ainsi  le blason de notre justice et du  coup éviter comme nous l”avons dit plus loin, une jurisprudence aux conséquences incalculables.

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    Adama Dramé

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