5 millions de nos francs ! Voila la prétention de la veuve affligée par notre article intitulé : ‘’Un chef de Famille Assassiné par sa première épouse ‘’, paru dans notre livraison du lundi 03 mai 2010, n° 60, sous la signature de Mohamed Bellem. Dans notre article attaqué en diffamation, nous parlions d’un cas d’empoisonnement qui se serait déroulée en C. VI. Mais où réside réellement la famille plaignante ? En C. VI, en C. V ou en C. IV ? Même le conditionnel n’a pas suffi à calmer l’ardeur de la famille. Décidément !
Une réparation pécuniaire, celle morale ne l’intéressant nullement ! Ironie du sort, la famille, obnubilée par ses prétentions pécuniaires, n’a pas un seul instant remarqué que l’affaire que nous évoquions dans nos colonnes et l’affaire qui est à l’origine de la plainte et de la prétention pécuniaire, s’est déroulée en C. VI (voir article) et nulle part ailleurs. Maintenant, même en faisant fi de la territorialité, c’est un procès qui pour une fois, dans notre pays pourrait aboutir à l’exhumation du corps d’un honnête chef de famille. Est-ce par là que la veuve plaignante voudrait passer pour encaisser ses millions ?
La première épouse, qui garde encore tout notre respect et notre totale compassion, se serait selon son représentant- un homme en uniforme- celui à qui elle aurait donné quitus pour défendre ses intérêts, reconnue dans l’article en question sans jamais avoir lu ou vu où que ce soit dans ledit article, son nom, son prénom. La famille Doumbia en comme a suffi pour réveiller sa boulimie. Comme si cette dame encore très respectable jusqu’à preuve du contraire, savait qu’elle gagnerait son procès d’avance, demande à votre hebdo, pour toute réparation à l’injure faîte à sa très respectable personne, la modique somme de… 5 millions de nos francs. C’est tout juste cette somme qu’il faut pour la blanchir.
Mais notre dame et son représentant savent – ils seulement qu’il est question encore d’un homme qui ne vit malheureusement plus et que la seule manière de prouver la vérité ou d’asseoir sa plainte devrait forcément passer par l’exhumation du corps d’un honnête père de famille, donc l’obligation d’une autopsie ? Encore que nulle part, le nom et le prénom de son mari n’apparaissent dans l’article en cause.
A suivre
Un chef de famille polygame : Assassiné par sa première épouse
Au regard des avantages et inconvénients du système de la polygamie, la plupart des hommes d’aujourd’hui évitent cette option car elle enregistre plus de mal que de bien. Un chef de famille polygame, âgé d’une cinquantaine d’année, résident en commune VI du district de Bamako aurait été empoisonné par sa première épouse afin de posséder en grande partie de l’héritage de ce dernier.
Véritable facteur de dislocation des foyers, le virus de la polygamie tue à petit feu même si elle est moins pratiquée actuellement. On sait qu’elle est autorisée par la religion musulmane ; mais cependant les rescapés de la polygamie d’hier instruisent à la jeune génération d’éviter la même catastrophe qui n’apporte rien de positif.
Il y a aujourd’hui presque deux ans qu’il a disparu parce qu’il n’a pas pu résister à l’affabulation de sa première épouse. Ancien baron de l’AMAP, il était marié affectueusement à quatre épouses mais malheureusement à la surpris générale de tous les voisins et proches du quartier, il a rendu l’âme de façon brusque et inattendue.
Au moment de sa disparition, selon une source concordante, l’intéressé était membre du conseil communal de la marie profondément respecté et considéré. Son erreur a été que non seulement il avait réuni ses femmes dans une maison mais il avait accordé trop de confiance à sa première femme, ce qui allait lui être fatal. On sait que dans la polygamie, les femmes deviennent de plus en plus dangereuses, vindicatives au point d’en vouloir à la vie de leur mari.
Tout fonctionnait en harmonie dans cette famille parce que le chef en question était en mesure d’assurer les dépenses de son foyer. Mais il n’en demeurait pas moins que la rivalité régnait au sein des femmes et des enfants. Ce qui d’ailleurs aurait couté un trouble mental au premier garçon de la famille du fait de la première épouse soupçonnée d’être une sorcière.
Le climat familial devenait invivable davantage en raison des manœuvres obscures orchestrées par la dame méchante. Un premier bilan frustrant a été le rêve brisé de l’étude des jeunes. Car les deux premiers garçons issus de la première et la deuxième épouse sur lesquels leur papa fondait beaucoup d’espoir vont successivement abandonnées les études.
De jour en jour les actes bizarres de la famille Doumbia inquiétaient au fur et à mesure l’entourage. Un soir, le chef de famille confia à ‘‘la sorcière’’ de préparer la viande de volaille qu’il aimait tant. Mal lui en pris ! ce fut le drame, car malheureusement il lui est passé dans la gorge ce qui ne devait pas. Et pourtant il partageait la grande assiette avec quelques invités intimes, mais néanmoins la cible a été atteinte : lui ! Sur place il a vomi tout ce qu’il avait mangé et avec l’aide de ses amis il regagna sa chambre quelque instant après. De mal en pire son état se dégrada et il ne perdit l’usage la parole. Le chef de la famille rendit l’âme 72 h après. Laissant derrière lui ses quatre épouses dont l’une était enceinte et une vingtaine de rejetons inconsolables. Personne ne pouvait imaginer un tel scénario, et encore moins les frères du défunt Mr Doumbia.
Nombreux sont nos pères qui ont payé de leurs vies leur penchant pour la polygamie.
Nouvelle Patrie, no 60 du lundi 03 mai 2010
Par Bellem Mohamed