C’est la décision de la Cour d’Appel de Bamako dans son jugement du lundi 26 juillet 2010, prise dans l’affaire qui oppose Mme Niangado Mariam Niangado, comptable, à Moussa Niangadou, un jeune commerçant qui voulait abuser de la confiance de la dame.
Rappelons que, lors du procès du lundi 19 juillet dernier, l’avocat de Moussa Niangadou, Me Daman Coulibaly, avait demandé la liberté provisoire pour son client.
L’avocat de Mme Niangado, Me Malick Djibrilla, avait, quant à lui exigé une caution d’un montant égal ou supérieur à la moitié des 21 millions que doit Moussa Niangadou à sa cliente. De plus, Me Malick avait réclamé des garanties sûres. Des requêtes qui n’ont pas été satisfaites par Moussa Niangadou.
Conséquence: la Cour d’Appel a suivi le réquisitoire du Ministère Public. «Vu l’enjeu du montant, la liberté provisoire doit être soumise au paiement d’une caution». Moussa Niangadou continuera donc de méditer sur son sort à la Maison centrale d’arrêt de Bamako-Coura.
Paul Mben