Le tribunal de Travail s’est déclaré incompétent pour trancher l’affaire du dossier des licenciés de la société de gardiennage SECURICOM. C’est la principale information donnée la semaine dernière par deux branches syndicales de cette société. A savoir SECURICOM Protect et la sûreté aéroportuaire. Raison pour laquelle les plaignants ont décidé de saisir le ministre du travail pour obtenir gain de cause.
‘est la salle de conférence de la CSTM qui a servi de cadre à cette conférence de presse. Celle-ci était animée par le chargé des questions économiques et des revendications du CSTM, Oumarou Dit Barou Diallo accompagné du secrétaire général du syndicat de la sûreté aéroportuaire, Abdrahamane Tabouré.
A travers cette rencontre, il s’agissait pour les conférenciers de mettre à niveau les hommes de média sur le différend qui les oppose à leur employeur suite au licenciement d’une vingtaine d’agents.
“ Une vingtaine de nos agents ont été abusivement licenciés par le directeur de SECURICOM suite à leur opinion syndicale. Lorsque le directeur a eu les échos que nous allons créer un syndicat, il s’est mis à procéder à des mutations sans aucune base légale avant de procéder au licenciement de ces mêmes agents pour abandon de poste ” a expliqué le secrétaire général du syndicat de la sûreté aéroportuaire, Abdrahamane Tabouré. Il a ajouté que la direction régionale du travail a refusé la demande de licenciement du directeur, qui malgré tout ne veut pas obtempérer.
” C’est pourquoi nous avons transporté l’affaire devant le Tribunal du travail qui s’est à son tour déclaré à la surprise générale incompétent. Nous n’avons pas compris jusque-là cette attitude du juge ” a précisé le secrétaire général du syndicat de la sûreté aéroportuaire, Abdrahamane Tabouré. Pour le chargé des questions économiques et des revendications à la CSTM, Oumarou Dit Barou Diallo, son organisation va saisir le ministre du Travail pour proposer la mise en place d’un conseil d’arbitrage.
M. Diallo, a au cours de cette rencontre, dénoncé “ l’enlèvement et la séquestration ” d’un membre syndical de SECURICOM par le commissariat du 9ème arrondissement.
” Nous allons porter plainte contre le commissariat du 9ème arrondissement pour ces faits inadmissibles dans un pays de droit. Car lorsque notre camarade a été enlevé, rien ne lui a été notifié. Durant plusieurs jours, personne ne savait où il se trouvait ” a regretté M. Diallo.
Kassoum THERA
LE JOURS OU LE DROIT DE L’HOMME RESAIT RESPECTUE, AU MALI LES CANIBALES N’AURA PAS DE PLACE.
Camarades de SECURICOM ne lassez pas vous allez gagné comme les syndicalistes CSTM de la SEMOS qui ont gagné à la cour d’appel de Kayes , la cour ordonne la réintégration des syndicalister dans l’entreprise sous astreintes de 2.000.000 cfa par jour de retard .
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