Affaire espace vert « Somotoukoro » à Sogoniko : Le maire sort de son silence et apporte des explications

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    La population de la commune VI a décidé, il y a quelques jours, d’observer une désobéissance civile pour dit-elle dénoncer le maire Boubacar Keita, qui aurait vendu un espace vert à Sogoniko. Pour donner sa version des faits,  le maire Keita était face à la presse,  afin de donner des éclaircissements sur l’affaire d’un espace vert à Sogoniko qui fait l’objet de tiraillement.

      « Nous sommes une administration  qui travaille avec des documents  et nous sommes sous tutelle d’une autorité. Nous ne pouvons rien faire d’autre que de suivre les directives de notre travail. Certains habitants de la Commune sont entrain de faire une mauvaise interprétation de l’affaire de l’espace », a expliqué, mardi 1er septembre 2020, le premier responsable de la Commune VI, Boubacar Keita.

    Au cours de son intervention, l’édile communal a laissé entendre que la mairie n’a pas vendu l’espace vert communément appelé « Somotoukoro ». S’agissant de celui-ci, il a précisé que le document provient d’un autochtone de Sogoniko qui, à ses dires possède un titre foncier sur ledit-espace.

    A en croire le maire Keita, le propriétaire du terrain veut changer la vocation  « d’une maison à usage habitation en un lieu commercial ». En plus, dira le maire, il a fourni tous les documents judiciaires se trouvant en sa possession qui prouvent qu’il est propriétaire de l’espace querellé.

    Ensuite, il a rappelé que les contestataires ont fait une demande adressée à la mairie  en 2003 pour dénoncer la vente du terrain. Boubacar Keita a souligné qu’il a été rapproché par la chefferie et celle-ci a expliqué qu’il y a un conflit de terre à Sogoniko. « Après avoir expliqué au chef du quartier tous les faits, la chefferie s’est rendue compte qu’il n’existe pas réellement un problème », a-t-il affirmé. Et d’ajouter que c’est certains conseillers du chef de quartier qui ont « tenté de nous diffamer avec la complicité de certains natifs du quartier arguant qu’on a été manipulé par le détenteur de l’espace afin de le vendre.

    « Ce n’est pas un problème. Aujourd’hui, ils ont voulu me piéger, mais quand j’ai eu les documents, je me suis ressaisi », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’« Au début, nous avions travaillé dans le sens de rejeter ce dossier, mais le  gouverneur nous a saisi pour  nous aviser de la situation par rapport à une décision de justice favorable au propriétaire de la terre ». Il a ‘assuré que le rôle des autorités municipales dans cette affaire est de ne prendre parti mais de dire la seule vérité et de donner la bonne information.  Selon lui,  tous les documents qui sont à leur niveau prouvent que l’espace en question de Sogoniko appartient au propriétaire. M. Keita a terminé en lançant un message d’apaisement.

    M. Sangaré 

     

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