Affaire du vieillard tueur d’enfants en série : Le Procureur ordonne la poursuite de l’enquête: 4 suspects placés sous mandat de dépôt

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    Le Procureur de Sikasso est certainement parmi les personnages les plus choqués. D’où son insistance à l’endroit des enquêteurs de poursuivre sans relâche les investigations.

    L’affaire a choqué plus d’un. Il s’agit de celle du vieillard infanticide de 95 ans, ce monstre sadique, sanguinaire, tueur en série d’enfants et de trois de ses complices.

    Interpellés par le commissariat de police du 2ème arrondissement de Sikasso dirigé par le Commissaire Divisionnaire Yaya Coulibaly.

    Ils ont été placés sous mandat de dépôt le jeudi 28 mars 2024 par le tribunal de grande instance de Sikasso pour Assassinat, Complicité d’Assassinat et Association de malfaiteurs.*

    Fait troublant : malgré le nombre élevé de tombes et de restes d’enfants mis à jour  par les enquêteurs, aucune victime parmi les parents,  n’a porté plainte; hormis celle du dernier cas en date et à partir duquel l’affaire a été ébruitée.

    Ce siĺence des parents de la victime s’explique par le modus operandi du tueur et de ses complices…

    Les raisons d’un silence

    Déjà le récit de l’horreur soulève des questions sur la naïveté des victimes généralement les mères des enfants qui ont été dupées par le tueur.

    L’enquête révèle que les cibles étaient généralement des enfants handicapés ou nés avec des malformations ou maladies, des enfants rejetés par la société à  cause des préjugés. Le tueur les présentait alors comme possédés par des démons. Alors, les parents sollicitaient les services du monstre en vue de délivrer leurs progénitures au démon ou d’être elles-mêmes débarrassées du  mal.

    Et pour les convaincre, le demon personnifié prétendait disposer d’un produit miraculeux censé révéler la véritable nature du mal de l’enfant.

    «Si à l’absorbation de cette substance l’enfant réagit positivement, alors il est d’essence humaine. Au cas contraire, il (l’enfant) se transforme séance tenante en djinn ou à un monstrueux serpent qui disparaitra dans la nature», leur disait-il. Et pour ce faire, poursuit-il, «je dois amener l’enfant avec moi en brousse».

    Les pauvres victimes se rendaient alors complices en le laissa faire. Quel stratagème ! Et jusqu’où chacune des mères s’est rendue coupable ?  Par pure naïveté ou dans le dessein inavoué et délibéré de se débarrasser d’un enfant handicapé et encombrant ?

    Le Procureur exige en tout cas que toute la lumière soit faite  autour de l’affaire.

    Nous, suivrons en tout cas ! A suivre donc !

     

    Bamananden Journal Kojugu Kelebaa #JKK

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