Affaire du vaccin non autorise dans le Mandé : Les parents de la victime exigent une analyse sanguine

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    A Kanadjiguila, dans la commune de Mandé, une fillette a reçu une injection des individus malintentionné le mercredi 08 avril. Pour l’instant, ni la nature du vaccin ni la raison n’est encore connue. Et la mauvaise nouvelle est qu’aucune analyse sanguine n’a été autorisée ou effectuée sur la fillette par les autorités sanitaires du Mali.

    Depuis un certain temps, des rumeurs circulent sur la toile, faisant état d’un vaccin contre le coronavirus, destiné à l’Afrique. Cette rumeur semble être vraie au Mali. La vaccination de cette fillette est un signe annonciateur de l’existence dudit produit.

    En effet, Fatoumata Koumaré, 07 ans, a été vaccinée par des individus inconnus ne possédant aucune autorisation médicale. Ce fut la semaine dernière, dans la périphérie de Bamako. Cette pratique malsaine s’est produite dans la commune du Mandé, dans le quartier de Kanadjiguila, non loin de Sébénikoro, où réside le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. En ces temps de crise sanitaire, les parents, inquiétés de l’état de santé de leur fille, rompent le silence sur les conditions dans lesquelles se trouvent l’enfant et dénoncent la négligence des autorités. Selon eux, l’enfant n’a subi aucune analyse sanguine après l’injection.

    Face à la presse, le vendredi dernier, le père de l’enfant a exprimé sa non-satisfaction du traitement de l’affaire et de son enfant. « Je remercie le bon Dieu et tous ceux n’ont pas baissé les bras dans sur cette affaire…», a laissé entendre Louis Djelou, père de la victime.

    Toutefois, il affirme ne pas être satisfait. « Je remercie également la gendarmerie pour ce qu’elle fait, mais jusqu’à présent, moi personnellement, je ne suis pas satisfait », dit-il. Car, ajoute-t-il, « ça fait 72 h maintenant qu’aucun soin, aucune analyse sanguine n’a été faite à l’enfant. À l’heure actuelle, j’exige une analyse sanguine pour détecter d’abord ce qui a été administré à l’enfant, c’est tout ce que je veux pour le moment », a déclaré Louis Djelou. « Le jour des faits, on était au camp I. Vers le soir, on nous avait libérés. Arrivée à la maison, l’enfant s’est mise à vomir et c’était comme si c’est du sang qui était dans le vomissement », explique-t-il.

    Aux dires de Louis Djélou, suite au vomissement de l’enfant, il a ressaisi la gendarmerie pour amener l’enfant dans une clinique pour examen médical. Toute chose que la gendarmerie a refusé. Pire, la fille est restée au camp I, sous surveillance, jusqu’au lendemain, sans assistance médicale, déplore-t-il. A l’en croire, le professeur qui devait prendre en charge l’enfant n’était pas présent. C’est un infirmier qui a assuré le suivi. « À l’arrivée du professeur, le compte rendu étant fait, il m’a demandé de rentrer à la maison ». La question que Louis Djelou s’est posé est de savoir si en temps normal c’est comme ça que ça devait se passer. De toute façon, l’affaire est portée devant le tribunal de la commune IV car, la gendarmerie a pu mettre la main sur les malfrats, selon le père de l’enfant. Le premier rendez-vous était mardi 14 avril 2020. Louis Djelou demande que justice soit faite pour son enfant.

    Mme Doumbia Fatoumata Diané, présidente de la Fafma (Fédération des associations féminines du Mandé) et Collectif des associations féminines de Kanadjiguila, pour sa part, s’inquiète pour l’état de santé de la fillette. « On est touché par cet acte horrible, l’administration d’une injection sur notre enfant contre son gré, sans notre permission », s’indigne-t-elle.  Le pire, c’est qu’on ne sait même pas quel vaccin ils lui ont administré, s’inquiète-t-elle. Quel sera l’effet de cette injection sur l’enfant, surtout en ce moment de crise sanitaire. On ne sait pas si c’est le virus de Covid-19 qu’ils lui ont administré, ajoute-t-elle. On demande aux autorités maliennes de faire tout pour élucider cette affaire le plus tôt possible, conclut-elle.

    Oumar SANOGO

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    4 COMMENTAIRES

    1. > Ces gens qui se disent parents ne sont autres que des escrocs.
      > Il convient de les enfermer, hermétiquement !

    2. Je pense que le journaliste devrait dire plus. À quel endroit l’enfant a été injecté? Dans la rue ou dans une institution de santé? Pourquoi parle t-on de vaccin? Est-ce que c’est cet enfant seul qui a été injecté? Si oui alors ce n’est pas une vaccination test. Est-ce que les coupables n’ont pas d’autres doses du produit? Si oui pourquoi ne pas leur injecter à eux-mêmes les doses qui restent. Ou bien ne peut-on pas analyser le contenu de ces doses et voir s’Il y a urgence de commencer un désintox pour la victime? On traine et quand l’enfant va mourir, on va dire que c’est le destin ou la volonté de Dieu. Ce qui enlève la charge de la responsabilité humaine.

    3. Bonjour cher parent
      Je pense qu’il faut arrêter que les gens nous prennent pour des ignorants.
      En effet, quand un vaccin est à l’essai on l’administre à des sujets que l’on met sous surveillance pour savoir si le résultat escompté est atteint ou pas .D’où le choix généralement d’une population cible ,identifiée et suivie.
      Partout tu attends des journalistes mêmes propager des mensonges.
      Dans ce cas précis , les services de gendarmerie doivent tout simplement faire des examiner la victime par des spécialistes qui a leur tour éclaireront l’opinion publique. Il faut éviter la rumeur de se répandre en informant correctement l’opinion.
      Que dieu protège le Mali

    4. Mr Khalil je pense que ca ce n’est pas une reponse il y’a des hopitaux et cliniques analyser l’enfant et voir etant donnees la gendarmerie a pu prendre les malfaiteurs maintenant ils faut les demander pour ils le font en dehors de l’etat. Meme toi tes enfant circulent dans les rues et reulle par tout ce l’Afrique les enfants jouent dehors pour quoi pas? ce Khalil ce les africains qui sont capable de vendre tous le pays le peuple pour leur bien etre malhereusement. Soutenons la famille et exigons l’analyse pour savoir quel produit qu’ils ont donnees a l’enfant c’est simple.

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