L’affaire opposant les membres du Conseil d’Administration notamment à Abdourahamane Chérif Haïdara, président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) continue d’alimenter les débats. Il y a quelques jours, n’eut été l’intervention des plus hautes autorités, M. Haïdara avait été délogé de sa maison sise à l’Hippodrome pour des années de location impayées. Le titre foncier ayant été vendu par ses propres soins aux Assurances depuis plus de cinq ans.
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DESCENTE EN ENFER DU PRESIDENT DU HCME
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Pour vivre heureux, vivons cacher, dit-on. Cela ne semble pas être le cas du président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) Abdourahamane Chérif Haïdara. Lui qui se fait l’intouchable, le bras droit de ATT. Il peut s’en targuer car, n’eut été son ami ATT, il avait été délogé de la maison des Assurances. D’autant plus que la maison qu’il occupe à l’Hippodrome a été vendue aux Assurances depuis 2003 et il s’y trouve en location en raison de 750.000 FCFA/mois (sept cent cinquante mille francs CFA/mois). Va-t-il y rester pour longtemps encore ? Certainement pas, car de sources très proches de Koulouba, après s’être imprégné de la réalité de cette affaire qui fait couler aujourd’hui beaucoup d’encres et de salives, ATT aurait décidé de se rétracter, de s’éloigner pour de bon de cette affaire. Ainsi, Chérif a été sommé de chercher un nouveau local dans un bref délai ou tout simplement de s’acquitter honorablement de ses créances. Puis de faire une avance comme au moment de la vente du titre foncier aux assureurs.
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Joint par nos soins pour sa version, Chérif a tergiversé. D’abord, il a soutenu que la maison vidée n’est pas à lui. Puis, par personne interposée il a tenté de nous mener dans un bateau qui n’aura jamais de quai. Pourtant cette affaire est synonyme de toute autre affaire courante. Surtout venant du président d’une si importante institution.
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COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?
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Approchés par nos soins, les membres du Conseil d’Administration (CA) des assurances affirment ne pas vouloir trop tirer sur la ficelle. Malgré la folie de grandeur de Chérif, ils avaient opté de régler cette affaire à l’amiable. Mais, ils se sont heurtés à un homme qui se croit intouchable. « C’est pourquoi, après tant d’années de patience, d’interpellation, nous avions été obligés de passer par les huissiers pour obtenir notre argent. Ce qui a nécessité son délogement de la concession titre foncier de l’Hippodrome qu’il nous a vendue. En sollicitant et obtenant la location de la maison qu’il payera à 750.000 FCFA par mois. Ainsi, il avait fait une avance. Mais, depuis il n’a plus rien payé et fait tourner les gens comme de la galette ».
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Il faut donc dire que ne parvenant plus à accorder leur violon, les actionnaires ont décidé de passer par les huissiers de justice. Qui avaient été mis en branle de déloger Abdourahamane Chérif Haïdara pour non payement de plusieurs années de location et de son refus de quitter les lieux. C’était il y a quelques semaines à l’Hippodrome Bamako. Mais, après avoir presque vidé la maison, les policiers ont été rappelés de quitter les lieux. Coup de fil venu d’en haut, nous a-t-on dit. Après cette échappatoire, on attend.
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Soulignons que les Assurances Lafia SA sont une société anonyme au capital de 500 millions de nos francs. Elles ont comme produits entre autres, l’automobile, l’incendie, les accidents, le transport, les risques divers, la prévoyance santé, matériels électroniques. Avec plusieurs agences à Bamako et à l’intérieur du pays, elles sont une très grande société d’assurance.
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Si, hier Chérif était peinard, aujourd’hui il est gravement tombé sur le dos. Ainsi, en honnête homme, il devrait savoir vivre avec ses moyens de bord. Car, aujourd’hui, nous savons qu’il est en train de céder des biens à Dakar, à Conakry, à Abidjan et à Bamako pour échapper à l’humiliation. Malgré tout, il n’y échappera pas. Parce qu’il y a certains de ses propres associés à l’Assurance qui veulent lui faire la peau. A cause, nous dit-on, de sa fausse grandeur. A suivre ! Car nous reviendrons sur ses gaffes au niveau du HCME surtout son récent bras de fer avec le trésorier général de cette institution.
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B. DABO
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