Suites aux récentes violences qui se sont produites à propos de cette décharge, le maire de la Commune I, Mme Konté Fatoumata Doumbia, a fait arrêter deux individus suspectés d’être les principaux instigateurs des troubles. D’autres présumés co-auteurs des dits troubles sont toujours recherchés par la Gendarmerie.
Au cours d’une marche de protestation contre l’arrestation des leurs, les manifestants ont été accueillis à la mairie par près de 300 porteurs d’uniforme tous corps confonds. Ainsi, 4 personnes, dont Mr. Maréga, ont été déléguées pour rencontrer les autorités communales afin de leur soumettre leur revendication. Deux semaines plu tard, les mêmes 4 personnes se sont rendues à la mairie de la commune I. Cette fois-ci, un délia de 48 heures leur fut donné pour que les deux hommes soient remis en liberté. La même promesse a été donnée par la Gendarmerie à l’honorable Moussa Oumar Diawara dit « Bathy ». Malgré tout, Mohamed Cissé et Aboubacar Touré sont toujours enfermés.
Des témoignages de Mr. Maréga, il ressort que les autorités communales ont fait de cette crise une bataille politique alors qu’il n’en est rien du tout. « On nous a demandé de déclarer que c’est l’honorable Gassama Diaby qui a poussé les gens à la révolte », soulignera t-il. Et Mr. Maréga, de déclarer qu’il est prêt à faire le même témoignage partout où besoin sera. Partant de cette déclaration, on peut sans conteste affirmer que la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable Diaby, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans cette affaire, n’est qu’un faux débat. Le problème se situe uniquement entre la mairie et les populations riveraines du dépôt d’ordures.
la conférence de presse qui devait être organisée hier mercredi pour édifier l’opinion sur la question fut annulée tout comme, la tenue de la marche pacifique initialement prévue pour le vendredi 26 août 2011 a été aussi annulée.
Par ailleurs, tout dépôt d’ordures a été interdit sur le site par la population et les commerçants du marché qui menacent de ne plus payer leurs impôts jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée à cette crise.
Par Mahamane Abdoulaye Touré « Hamane »