Affaire de faux billets : Deux faux-monnayeurs pris mains dans le sac à Bougouni

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    faux billets bceao
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    Jeudi 6 février 2014 jour de la foire, deux malfrats faux-monnayeurs ont été arrêtés et mis à la disposition de la police par la population.

     

     

    Ce jour, un commerçant du nom de la place avait quitté sa boutique pour aller aux toilettes dans les alentours du grand marché de Bougouni. De passage il aperçut deux personnes dont une était assise sur une moto Djakarta et l’autre à terre. Suite à son observation il constata que la personne assise à terre fabriquait des faux billets, car elle remuait des papiers dans un liquide et après  il y tirait des billets d’argent.

     

    Comme l’information avait été donnée sur la présence des faux-monnayeurs dans le marché de Bougouni par un autre commerçant du nom de Daouda Traoré, ce dernier fut tenu au courant de l’affaire.

     

    Daouda et ses collègues viennent d’arrêter les deux personnes, l’auteur principal du nom de Bakary Konaré, orpailleur domicilié à Baguinéda-Camp et son complice N’golo Traoré domicilié à Katicoko. La personne qui était assise sur la moto clamait son innocence en affirmant qu’elle ne faisait qu’observer l’auteur accomplir son acte. Daouda Traoré, répondra que c’est à là  police que tout cela sera tiré au clair et amena  les deux personnes à la police.

     

     

    A l’interrogatoire à la police, il clamait toujours son innocence. Mais, fouillé, la police a découvert plus de 350 000FCFA de faux billets dans une poche. Tous les billets étaient les billets de 10 000FCFA selon nos sources.

     

    Selon nos sources ces personnes seraient de nationalité guinéenne. Avant d’appréhender ces deux personnes, M Daouda Traoré, commerçant au marché de Bougouni était sur une piste d’enquête concernant deux dames d’origine guinéenne. Selon lui, ces dames auraient eut habitude de venir faire des achats au marché de Bougouni avec les faux billets.

     

    C’est dans l’attente de ces femmes de pieds fermes que deux hommes ont été appréhendés. Notre source d’ajouter que ces malfaiteurs ont leur représentant au marché et que ce dernier fait des achats avec les faux billets de 10 000FCFA pour avoir les bons billets en monnaie.

    Le 6 février 2014 ces deux hommes arrêtés ont été appréhendés en possession de 200 000FCFA en faux billets et des bons billets, avec un peu d’oignon, de riz etc.

    Cet acte salutaire des commerçants de Bougouni s’ajoute à d’autres dans le cadre de la coopération de la population avec les forces de sécurité dans le tract des bandits.

    En fin 2013, les mêmes commerçants ont dénoncé une bande de malfrats qui opérait dans le cercle de Bougouni pendant 5 jours sur les 7 de la semaine. La cible de cette bande était aussi les grandes foires des cercles de Bougouni et Yanfolila. Ceux-ci commettaient le vol contre les commerçants d’une manière pas croyable, car leur mécanisme semble être plus magique que technique.

     

    Il suffisait qu’ils aperçoivent une personne en possession de sous importants dans le marché. Ils se dirigent vers leurs victimes. A leur rencontre, les voleurs font comme s’ils ont buté sur une pierre  et ils font tout dans leur chute pour que leurs corps touchent à ceux des victimes. Le contact des corps leur suffit pour enlever les sous des propriétaires. Personne ne savait si c’était le « deux-doigts » ou par magie que les sommes étaient enlevées, spoliées.

     

    Dans ces conditions, ils faisaient les marchés de Dogo, Garalo, Yanfolila, Sido, Koumantou et Bougouni respectivement le lundi, mardi, mercredi et jeudi où la campagne hebdomadaire prenait fin à Bougouni. Après la foire de Bougouni les malfrats se retrouvaient pour faire le point des butins et ils rentraient  à Bamako le vendredi pour passer le weekend en lune de miel.

     

    Et le dimanche soir ils revenaient pour le même scénario. Par observation, les forains ont commencé à douter des membres du réseau qui passaient aux marchés de Dogo et Bougouni. Le nommé Daouda informé de la situation a saisi de la police. Courant septembre 2013, un jeudi les bandits soupçonnés sont venus au marché de Bougouni. Un agent de police du commissariat de Bougouni a fait plus de 3 heures de suivi du voleur dans le marché. Dans l’après midi, le voleur suivi a piqué un petit montant sur un peulh. Cette fois le voleur n’a pas a été arrêté, mais le suivi a continué. Le voleur a fait le tour du marché puis s’est dirigé vers le marché de poisson où il verra un commerçant faire sortir un gros paquet d’argent pour faire la monnaie d’un client. Il utilisa leur moyen de prédilection, la feinte du corps pour enlever ces sous. Il fut alors appréhendé par le policier et amené au commissariat de police pour des enquêtes.

     

    Au regard de ces différentes expériences, nous pouvons dire que la bonne collaboration de la population avec les forces de sécurité est un facteur indispensable dans la lutte contre le banditisme.

    Seydou KONE

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    2 COMMENTAIRES

    1. Salut,je suis contente d’eatre tombe9e par harasd sur ce de9bat sur Hampe2te9 Be2 et la langue frane7aise.Bien que de9fenseur de la langue frane7aise pour la communication entre peuples africains et le reste du monde, il faudrait rappeler qu’Hampe2te9 Be2 a e9norme9ment travaille9 pour la sauvegarde des diffe9rentes langues africaines. Il a de9veloppe9 plusieurs travaux (e0 partir des anne9es 60)afin d’e9tablir un alphabet unifie9 pour qu’elles s’utilisent davantage e0 l’e9crit. Si vous avez l’occasion, lisez Aspects de la Civilisation Africaine de l’auteur, c’est tre8s inte9ressant.Pour ce qui est de l’utilisation du frane7ais, c’est sfbr que la question n’est pas simple. Beaucoup ont critique la ne9gritude qui a choisi le frane7ais comme langue d’expression de la culture noire et africaine. Dans l’Orphe9e Noir, Sartre parle du paradoxe linguistique de la ne9gritude qui utilise la langue du colonisateur pour mettre en avant la valeur et les spe9cificite9s de la culture africaine.En fait, je suis d’accord avec l’ide9e qu’il faut e0 pre9sent adapter, transformer, et s’approprier de la langue frane7aise puisqu’elle est de9je0 pre9sente en Afrique.Je suis moi-meame Bre9silienne, et dans mon pays les langues d’avant la colonisation ont toutes pratiquement disparues, ce qui est une e9norme perte culturelle. Cependant, la langue portugaise que nous parlons et nous e9crivons n’est plus la meame que celle des portugais qui nous ont colonise9s. Dans les anne9es 1920, un groupe d’artistes et d’e9crivains a cre9e9 le mouvement “anthropophage”. L’ide9e c’e9tait d’avaler et de dige9rer les apports culturels des diffe9rents peuples qui se sont me9lange9s tout au long de l’histoire du pays(populations autochtones,portugais, africains venus avec l’esclavage, immigrants…), pour re9fle9chir et en faire notre propre culture, notre propre langue.

    2. Salut,je suis contente d’eatre tombe9e par haarsd sur ce de9bat sur Hampe2te9 Be2 et la langue frane7aise.Bien que de9fenseur de la langue frane7aise pour la communication entre peuples africains et le reste du monde, il faudrait rappeler qu’Hampe2te9 Be2 a e9norme9ment travaille9 pour la sauvegarde des diffe9rentes langues africaines. Il a de9veloppe9 plusieurs travaux (e0 partir des anne9es 60)afin d’e9tablir un alphabet unifie9 pour qu’elles s’utilisent davantage e0 l’e9crit. Si vous avez l’occasion, lisez Aspects de la Civilisation Africaine de l’auteur, c’est tre8s inte9ressant.Pour ce qui est de l’utilisation du frane7ais, c’est sfbr que la question n’est pas simple. Beaucoup ont critique la ne9gritude qui a choisi le frane7ais comme langue d’expression de la culture noire et africaine. Dans l’Orphe9e Noir, Sartre parle du paradoxe linguistique de la ne9gritude qui utilise la langue du colonisateur pour mettre en avant la valeur et les spe9cificite9s de la culture africaine.En fait, je suis d’accord avec l’ide9e qu’il faut e0 pre9sent adapter, transformer, et s’approprier de la langue frane7aise puisqu’elle est de9je0 pre9sente en Afrique.Je suis moi-meame Bre9silienne, et dans mon pays les langues d’avant la colonisation ont toutes pratiquement disparues, ce qui est une e9norme perte culturelle. Cependant, la langue portugaise que nous parlons et nous e9crivons n’est plus la meame que celle des portugais qui nous ont colonise9s. Dans les anne9es 1920, un groupe d’artistes et d’e9crivains a cre9e9 le mouvement “anthropophage”. L’ide9e c’e9tait d’avaler et de dige9rer les apports culturels des diffe9rents peuples qui se sont me9lange9s tout au long de l’histoire du pays(populations autochtones,portugais, africains venus avec l’esclavage, immigrants…), pour re9fle9chir et en faire notre propre culture, notre propre langue.

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