Dans notre dernière parution, nous avions dit que ce feuilleton est loin d’être terminé car des enquêtes étaient en cours en vue de traquer les auteurs. Après l’arrestation de Cheick Sogodogo, élève au CFTP reconverti en vendeur des fausses vignettes, le tour est arrivé aux complices, Sidi Traoré fabriquant des fausses vignettes et l’imprimerie « Meguetan tirage » qui les aidaient à la confection du fameux produit.
Depuis 2010, ce réseau de fabrication de fausses vignettes existe. Il cède ces dites vignettes aux citoyens à un prix qui varie entre 3000 et 4000FCFA contre 6000FCFA prix de vente des mairies et des services des impôts. Cet acte constitue un manque à gagner pour l’Etat malien.
Sidi Traoré se chargeait de la fabrication des vignettes, avec l’aide de l’imprimerie dénommée « Meguetan Tirage » située à Bamako Coura rue Dakar. Celle-ci imprimait les vignettes en faisant disparaître les traces. Cheick Sogodogo se chargeait de les vendre aux citoyens.
Piqué par le virus du gain facile, ces malfaiteurs finissent par se faire prendre par les éléments de la BIJ sous la houlette du commissaire Namory Yaya Keita.
La perquisition a permis de mettre la main sur des plaquettes qu’ils utilisaient pour la confection et de nombreux lots de vignettes de la commune rurale de N’Gouraba (Cercle de Kati) qu’ils s’apprêtaient à mettre sur le marché.
Des rumeurs circulaient il y a de cela quelques jours par rapport à une éventuelle libération de l’élève Cheick Sogodogo. Les autorités judiciaires doivent jouer leur rôle d’impartialité et juger les malfrats en les infligeant une sanction exemplaire pour une bonne image de notre justice.
Toumani M Coulibaly