Affaire Cheikna Lah et Salif Diarra, le barman :La passivité des autorités risquerait un soulèvement populaire à Badalabougou

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    Conçu au départ pour devenir un restaurant, le propriétaire a finalement transformé son local en bar, dont le toit fait de paille, est contigu à l’étage de Cheikna Lah, un opérateur économique bien connu dans le monde des affaires.

     Ceci se passe à Badalabougou, et pose l’éternel problème des maisons closes et des bars, situés en plein cœur dans des quartiers où habitent de paisibles populations. Le célèbre commissaire de la brigade des mœurs, Ami Kane avait en son temps, livrer un combat farouche contre le phénomène qui, si nos souvenirs sont exacts, avait même fait l’objet d’une interdiction par les autorités compétentes. Il est a noté que le propriétaire du Bar en question à la personne de Salif Diarra, aurait pu entrer en possession dudit local, par la complicité d’un élu communal, 3è adjoint au maire de la commune V.                      Le comble, ce bar est installé au beau milieu des habitations urbaines entre un jardin d’enfants, une crèche et la maison de Mr CHeickna Lah

    Dérangé par l’aspect paysage du Bar, mais surtout par l’ambiance qui y règne, le Sieur, Cheikna Lah et sa famille sont presque coupés de sommeil durant les 7 jours de la semaine. d’après le plaignant, il y a plusieurs mois de cela que sa famille et tout son entourage seraient exposés à toutes sortes de dangers, pour qui connaît le genre de fréquentation de ces lieux, au mépris des autorités politiques et administratives compétentes. N’a-t-on pas coutume de dire que la liberté de l’autre se limite là où commence celle des autres ! Il est vrai que nous sommes dans un pays laïque. Mais cette laïcité ne doit pas servir de prétexte à causer du tort chez l’autre.

    Cependant, conscient du danger et des désagréments que le voisinage d’un bar occasionnent, l’opérateur économique Cheikna Lah a entrepris plusieurs démarches auprès des autorités administratives. Ainsi, le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales a été saisi de l’affaire. Le Ministre Kafougouna Koné se s’est lui-même rendu sur les lieux pour constater les faits. C’est à la suite de la visite du Ministre qu’une lettre datant du 09 Novembre 2010 est parvenue au Gouverneur du District de Bamako. Le libellé de la lettre est  une instruction très claire et ferme : «  En vous faisant parvenir la lettre de plainte de Mr Lah, je vous invite à instruire le Maire de la Commune V, à procéder sans délai à la démolition de cette installation qui constitue un danger et une atteinte à la quiétude des habitants ». Le Gouverneur de son côté, a lui aussi écrit au Maire de la Commune V, le 22 novembre 2010 afin qu’une disposition urgente soit prise pour satisfaire à la demande de Mr Lah.

    De novembre 2010, nous voilà en février 2011, sans suite favorable. Après les instructions fermes du Ministre et du gouverneur, les autorités politiques communales sont restées sans réaction. Le barman continu de narguer les pauvres populations de plus belle.                                                                       Alors, la question que l’on se pose est de savoir si l’élu communal, impliquer dans cette affaire, ou la mairie de la commune V ne sont-t-ils pas eux-mêmes, actionnaires de ce bar ?                                                                                                  d’après  les dernières informations, les jeunes musulmans du quartier s’apprêteraient à démolir le bar en question les jours prochains. Avis aux autorités compétentes pour la préservation de la quiétude sociale. 

    Diakalia M Dembélé 

     

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