Affaire Cheickna Lah N°1 et sieur S D :La passivité de nos autorités en cause

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    Un bar restaurant est installé à Badalabougou au beau milieu des habitations urbaines, entre  un jardin d’enfants, une crèche et la maison du grand commerçant de bazins Cheichna Lah, voisin direct du bar entièrement couvert de pailles. Autrement dit, ce bar appartenant au sieur SD, est directement contigu à la maison de Monsieur Cheichna Lah, au point que la famille Lah ne parvienne pas à dormir pendant la nuit.

    Mécontent de cet agissement maladroit de Monsieur SD, Monsieur Lah a saisi en premier lieu la mairie de la Commune V de Bamako  par  une plainte. En  controverses avec le 3e maire, ce dernier lui aurait dit qu’il avait été saisi par le nommé SD pour la construction d’un restaurant et non un bar. Aux dires de M. Lah, le sieur SD aurait eu l’audace de  lui demander s’il peut en plus de cela, lui vendre son étage afin qu’il le transforme en bar. SD se serait dit un homme béni qui n’a jamais eu peur des plaintes Monsieur Lah qui à son tour, aurait répondu qu’un homme béni ne se fait pas un bar : c’est le gel.

    Ayant saisi respectivement la mairie de la commune V, celle du District et le Ministère de l’Administration territoriale et des collectivités locales (MATCL), le Maire Boubacar Bah dit Bill lui aurait répondu que seul le Ministère de l’Artisanat et du tourisme est compétent pour donner autorisation à Monsieur SD de construire son bar, mais pas un de ses maires.

    Le MATCL ayant fait le déplacement pour constater la véracité des faits, a désapprouvé la situation. Automatiquement il a adressé une lettre de démolition sans délai et sans condition au Gouverneur du District le 22 Novembre 2010 sous le N° 2930/MATCL-SG du 9 Novembre 2010. Depuis cette date jusqu’aujourd’hui, c’est le statuquo la question qui mériterait d’être  posée est de savoir qu’est ce que le gouverneur attend pour donner instruction à la mairie de la Commune V d’agir.

    Dans les inquiétudes de monsieur Lah, le bar entièrement couvert de pailles risquerait d’être victime d’un incendie un jour pour  causer des dégâts à un étage d’une valeur d’un milliard de Franc CFA en dehors des troubles nocturnes.

    Les fideles musulmans, aux dires encore de monsieur Lah, sont prêts à agir violemment, c’est-à-dire provoquer un soulèvement populaire à l’égard de nos autorités compétentes.

    La mairie de la commune V, celle du District, le gouvernorat, le MATCL sont tous interpelés et  prévenus  de la survenance d’un futur scandale qui risquerait d’être sans merci.

     

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    A.Bamba 

               


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