Derrière l’affaire de licenciements abusifs du casino, se cachent des pratiques abjectes. Le directeur Charles couvrirait les traces et le réseau de proxénétisme qui aurait été installé par son prédécesseur Pierre Dacruz avec l’aide de ses acolytes Pierre Dougalé et Katy.
Comme évoqué dans nos précédentes parutions, le personnel licencié abusivement par l’ancien directeur du casino de l’Amitié de Bamako était des employés domestiques. Ils voyaient et entendaient tout ce qui se passait dans la boîte. Ils savaient tout ce que leurs patrons faisaient comme pratiques immorales.
Le domicile de l’ancien directeur M. Dacruz aurait été un lieu de rencontres secrètes de tout genre. Souvent, y venaient certains employés féminins du casino. Et le nom de Katy serait cité à cause de ses liens avec M. Dacruz. Selon nos sources, c’est pourquoi, ils se sont arrangés pour licencier les domestiques de peur que ceux-ci n’en sachent davantage. Ainsi, M. Dacruz les a mis dans la rue et est rentré en France comme pour se mettre à l’abri de toute poursuite.
Pierre Dougalé et Katy (les deux compères) continuaient à venir au domicile du chef. Puis, ils ont emporté les matériels ménagers qui s’y trouvaient. Pendant leur va-et-vient interminable, ils n’adressaient un seul mot aux victimes jusqu’à ce qu’ils aient réussi à les licencier. Pierre Dougalé et Katy leur auraient dit qu’un nouveau directeur doit venir, en l’occurrence M. Charles. Ce dernier a commis (un fait du prince) en refusant de reconnaître les contrats liant les employés domestiques au casino de l’Amitié de Bamako, soit la gestion de son prédécesseur M. Dacruz. C’est une intrigue bien élaborée par Charles, Katy et Dougalé.
Essaye-t-on d’entretenir un réseau maffieux? En tout cas plusieurs témoignages ont démontré qu’au temps de Dacruz, les femmes du casino surtout les plus modelées n’étaient point à l’abri. Elles auraient fait l’objet de sélection pour sa propre séduction et celle de ses proches qui sont des riches hommes d’affaires. Mais plusieurs femmes avaient refusé leurs avances, en courant le risque de se faire licencier. C’en est trop avec des abus au casino de l’Amitié de Bamako. Il est temps que les autorités compétentes y jettent un coup d’œil. Renvoyer des pauvres gens sans indemnité, doit cesser dans notre pays. Les employés domestiques ont été licenciés parce qu’ils savaient trop (ce qui fut assimilé à un crime) ce que leurs patrons faisaient à leur nez et barbe.
D’ailleurs, Charles venu d’un voyage en France a décidé de durcir le ton à l’égard du personnel maintenu tout comme les licenciés. Tout laisse à penser qu’il s’est bien fait conseiller et armer psychologiquement par M. Dacruz, son prédécesseur. Quoi qu’il en soit, notre rédaction poursuit ses investigations et fera la lumière sur les actes illégaux commis sur des pauvres travailleurs domestiques du casino de l’Amitié de Bamako par des gens qui se croient tout permis.
A suivre…
Issa Santara