Suite à notre article paru dans le numéro 1732 du mercredi 6 juin, intitulé: «Affaire Babani Sissoko et créanciers, accusé d’avoir détourné 700 millions de F CFA, Me Tall conteste», nous avons échangé avec l’avocat de Amadou Djigué, le principal créancier de Babani Sissoko qui lui réclame 500 millions de F CFA. Il a tenu à apporter les précisions ci-dessous:rn
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Au commencement de cette affaire, Monsieur DJIGUE a prêté 214 millions de FCFA à Babani Foutanga SISSOKO.
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Il y a eu par la suite une deuxième opération de 70 millions qui a porté le prêt à 284 millions de FCFA.
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La garantie d”hypothèque consentie et donnée par Babani SISSOKO sur son immeuble de l”hippodrome qu”il habite a fait l”objet d”une première inscription au bureau du Conservateur des Domaines lors du prêt de 214 millions et a été renouvelée par le notaire Maître Alassane SANGARE pour le compte de Monsieur DJIGUE quand le montant est passé à 284 millions de FCFA.
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Faute d”avoir reçu le paiement de son dû à l”échéance, Monsieur DJIGUE a intenté un procès à Babani SISSOKO et l”a gagné, en se faisant adjuger par le Tribunal de la Commune Il l”immeuble hypothéqué.
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Ce procès fut mené sur la base du titre exécutoire (grosse) délivré à Monsieur DJIGUE par le notaire Maître SANGARE pour le montant de sa créance de 284 millions de FCFA.
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Si dans ce document du Notaire s”est glissée une erreur de date sur l”échéance de la dette de Babani SISSOKO, cet élément ne suffit pas à lui seul à faire tomber l”engagement de 284 millions de FCFA de ce dernier.
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De toute manière, le jugement définitif d”adjudication rendu le 12 Octobre 2006 par le Tribunal de la Commune Il a purgé cette erreur matérielle et surtout protège totalement Monsieur DJIGUE.
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Précisons que Monsieur DJIGUE, muni de ses grosses d”adjudication et d”expulsion, outre le fait qu”il a procédé à la mutation du TF n° 2896 de l”immeuble à son nom, reste le seul et unique propriétaire qui jugera s”il veut ou pas revendre sa propriété à Babani SISSOKO ou à un autre.
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D’ailleurs ce tribunal a condamné en plus Babani Sissoko le 13 décembre dernier à verser 25 millions de nos francs au titre d’indemnité d’occupation, sans titre, ni droit de la propriété d’autrui.
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C”est dire donc que dans cette affaire le problème de Babani SISSOKO demeure entier, malgré la vente de son hôtel à cet effet.
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Surtout il est dans une situation de précarité telle qu”il est menacé d”expulsion tôt ou tard.
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Me Mamadou
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Moustapha,
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Avocat à la Cour
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