L’affaire Air cocaïne qui a défrayé la chronique, à Bamako, refait surface, selon des sources proches du dossier. C’est l’ancienne directrice de l’Agence nationale de l’aviation civile qui serait la principale visée. Arrêtée, puis libérée dans des conditions rocambolesques dans cette affaire de « Air Cocaïne », Madame Sanogo Tènè Issabéré, directrice de l’ANAC (Agence nationale de l’aviation civile) ne dort plus, selon des sources proches de la femme.
Devenue très impopulaire dans ses prises de décisions, elle a mis l’ANAC à genou. Son remplaçant Touré peine à trouver ses marques. Lui aussi serait pire que Issabéré dans les prises de décisions malhabiles.
Dans l’affaire « Air cocaïne » où elle est impliquée, des voix commencent à s’élever pour qu’un procès puisse avoir lieu.
On apprend qu’elle est soutenue par un ministre de
Justement, dans l’affaire de « Air cocaïne », il faut rappeler que Madame Tènè Issabéré a été entendue et écrouée dans les locaux de
De constat, un avion ne peut atterrir dans notre pays sans son accord et elle doit être avisée 72 heures à l’avance. Au niveau de certaines autorités, on dit qu’elle ne savait pas si l’avion contenait de la drogue. Mais d’autres sources impliquent nos services secrets. Pour les juristes, en tenant compte de la responsabilité morale, on peut inculper Madame Tènè Issabéré puisqu’en tant que directrice de l’ANAC, elle n’a pas le droit dire qu’elle ne savait pas. Cette faute professionnelle très grave, selon certains, doit être sanctionnée et traduit le malaise de l’administration malienne. Y a t-il eu complaisance en faveur de Issabéré ?
En attendant ce rebondissement dont on parle tant, nul ne sait si l’ancienne directrice sera de nouveau incarcérée.
Oumar Ouattara