Acharnement contre la commissaire malienne de la CDVR? Moussa Ballo salue le triomphe de la vérité sur le mensonge

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    Mme Djèguè Kane Diallo est une Ivoiro-Malienne membre de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) en Côte d’Ivoire. Elle siège au sein de cet organe en tant que Commissaire représentant les expatriés vivant dans ce pays. Ayant fait l’objet d’accusations mensongères, elle vient d’être blanchie devant les tribunaux maliens. Dans un entretien qu’il nous a accordé le lundi dernier, Moussa Ballo, un transitaire malien, qui connaît bien cette dame, témoigne…
    A la question de savoir que lui inspire les accusations dont fait l’objet cette brave dame au Mali alors qu’elle est adulée en Côte d’ivoire,  Moussa Ballo dira : ” je voudrais apprécier la modestie et le courage de cette dame que j’ai connue depuis une décennie. Aujourd’hui, avec la volonté du Tout Puissant, elle siège dans la Commission dialogue, vérité et réconciliation en Côte d’Ivoire. Cette ascension est le couronnement d’une femme engagée, dévouée et disponible. Pour moi et pour beaucoup de Maliens, sa nomination est l’aboutissement de cet engagement et le sérieux qu’elle accorde à tout ce qu’elle fait. Donc, ces accusations ne sont pas fondées. Elles émanent des personnes de mauvaise foi qui veulent, j’en suis sûr, ternir son image et celle de notre pays en Côte d’Ivoire”. Quid des problèmes que Mme Djèguè avait avec la justice malienne ?
    Selon M. Ballo, il s’agit d’une affaire montée de toutes pièces par des adversaires professionnels de cette dame. En son temps, a-t-il expliqué, elle était l’une des déclarantes en transit les plus prospères de Bamako. “Au plan politique, elle était le choix  des populations comme future élue de sa Commune à l’Assemblée nationale. Donc, il fallait juste profiter de sa générosité envers sa famille et tous ceux qui l’approchaient en cas de besoin. Sachant cela, ses ennemis se sont agrippés sur elle afin de l’anéantir, l’amener en faillite, voire en prison pour un prétendu abus de confiance et escroquerie. Alors que dans le fond et en toute sincérité, la justice sait que c’est une affaire commerciale, dans laquelle elle-même n’est pas le principal concerné.
    Ensuite, elle n’a été entendue qu’en première instance et en déplacement à Abidjan sur invitation de ses amis  dans le cadre de son travail, où elle s’est installée finalement pour aider les personnes vulnérables avec l’aide de feu Mouammar Kadhafi (le Grand Guide de la Jamahiriya Libyenne). Elle était la représente de  la Fondation du Guide” a-t-il expliqué. Et Moussa Ballo d’ajouter qu’après quatre ans  entre Bamako et Abidjan, Mme Djèguè Kane Diallo a appris à travers son service  qu’elle a été condamnée par la justice malienne. A l’époque, le complot était tellement bien monté qu’il fallait qu’elle recule et prenne congés  de ses ennemis et non du Mali. Ce qui ne saurait être assimilé à une fuite!
    A propos du fait que la dame est à présent reconnue non coupable des faits qui lui sont reprochés et blanchie définitivement, M Ballo exprimera sa joie. “Je suis comblé mais je dois avouer que je ne suis pas surpris du verdict de l’arrêt n°188/2012 de la Cour d’Appel. Car je savais que tôt ou tard la justice malienne va rectifier le tir en se rendant à l’évidence. Cette dame était innocente, mais en son temps elle était très jeune, généreuse, croyante qu’elle avait laissé tout dans la main de Dieu “. Il a alors salué la loyauté et la clairvoyance des magistrats de la Cour pour avoir fait triompher la vérité sur le mensonge, la justice sur l’injustice, la probité sur la forfaiture, la transparence sur le dilatoire et la lumière sur les ténèbres.
    En définitive, Moussa Ballo exhorte la Commissaire Djèguè Kane Diallo à regarder devant elle en servant la société comme d’habitude.
    En se consacrant surtout à cette mission noble de réconcilier les Ivoiriennes, les Ivoiriens et tous les Africains vivant en Côte d’Ivoire. Mission que lui a confiée le président ivoirien, Alassane Ouattara, et par le président de la CDVR, l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny. “Nous disons aussi merci à l’Union des ressortissants des 15 Etats membres de la CEDEAO vivant en Côte d’Ivoire dont elle est la présidente nationale des femmes ” a-t-il conclu.

    Bruno D SEGBEDJI

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    1 commentaire

    1. Bonne meditation sur cet article

      Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
      Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
      Lu : 2683 fois

      Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

      Une correspondance particulière
      de K.S

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