Accusés de vol qualifié, coups et blessures volontaires et dommage volontaire à la propriété mobilière d’autrui : Issiaka Samaké et Mamourou Sidibé reconnus coupables et condamnés à 10 ans d’emprisonnement

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    Issiaka Samaké, âgé de 18 ans, né à Bamako, est réparateur de moto domicilié à Daoudabougou. Mamourou Sidibé, né vers 1999 à Bamako, est aussi réparateur de moto également domicilié à Daoudabougou. Ils ont comparu le mardi 6 avril 2021 à la barre de la Cour d’assises de Bamako pour vol qualifié, coups et blessures volontaires et dommage volontaire à la propriété mobilière d’autrui.

    Les faits sont prévus et punis par les dispositions des articles 252, 253, 254, 207 et 318 du code pénal.

    Il résulte de l’information les faits suivants : Dans la nuit du 10 au 11 août 2019 aux environs de 01h du matin à Sogoniko, la dame Salimata Konaté quitte les Halles de Bamako où elle travaille, à bord de sa mobylette Djakarta. Elle est victime d’un braquage au cours duquel elle est poignardée à l’aide d’un couteau. Sa mobylette est également endommagée, son sac à main emporté.

    Suite aux investigations menées par les agents du 7ème arrondissement, les nommés Issiaka Samaké et Mamourou Sidibé sont appréhendés. Après une enquête préliminaire, le parquet requiert l’ouverture d’une information contre eux pour vol qualifié, coups et blessures volontaires et dommage volontaire à la propriété mobilière d’autrui.

    Les inculpés coopèrent volontairement à l’enquête préliminaire en reconnaissant librement les faits, avant de se rétracter devant le magistrat instructeur. En réalité, cette dénégation ne prospère pas. Ils ont pourchassé la dame Salimata Konaté afin de lui arracher son sac à main. Dans sa fuite, elle est tombée et s’est fracturé la jambe et a subi des dommages sur sa moto. Il serait superfétatoire d’ignorer les informations fournies par les éléments du 7ème arrondissement, notamment les différents aveux ainsi que les circonstances dans lesquelles les inculpés ont été appréhendés.

    A l’analyse des éléments ci-dessus argumentés, il est objectivement établi que les accusés ont bel et bien commis un vol à main armée à l’aide de violence. Au cours dudit vol, la victime a été poignardée à plusieurs reprises, son sac à main emporté et son engin endommagé.

    Les accusés, dans leur déclaration à la barre, ont nié systématiquement les faits et la victime Salimata Konaté a retracé les faits. C’est ainsi que malgré la plaidoirie des avocats défenseurs, précisant qu’ils sont jeunes et récupérables, la Cour les a condamnés à 10 ans d’emprisonnement.

    Il faut noter que les objets emportés lors du braquage et la moto endommagée ont dédommagés, mais pas les frais médicaux. Cette demande de dédommagement de la victime a été renvoyée à la prochaine session.

                   Marie DEMBELE

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