La Coordinatrice du programme nationale de lutte contre la tuberculose, Alima Naco était hier à la barre dans la cadre du procès de l’affaire du fonds mondial. Inculpée de crime d’atteinte aux biens publics par le détournement de la somme de 34 437 410 FCFA, Alima Naco, a nié les faits lors sa comparution devant les assises.
Accusée d’avoir signé et utilisé des fausses factures fabriquées par son adjoint Mohamed Berthé pour masquer des cas de détournements de fonds mais aussi pour justifier des dépenses réelles dont les documents étaient perdus, Alima Naco a réfuté toutes ces accusations. Se justifiant, elle a affirmé que le but de la reconstitution des pièces justificatives n’était pas pour masquer ni la perte d’une somme mais pour faire le bilan de toutes les activités menées après la perte des documents comptables. Car, elle a été informée à la veille d’un voyage de la perte des documents comptables.
A la question du juge de savoir si elle reconnait sa culpabilité dans le détournement des 34 437 410 FCFA, elle a répondu : “Je ne me reconnais pas dans cette affaire de détournement”. Concernant les justificatifs des différentes missions qu’elle a effectuées au Mali et à l’étranger, Alima Naco a reconnu avoir négocié avec les promoteurs des différents hôtels. Une manière de faire des économies.
Dans ses explications, elle dira qu’au cours d’une mission à Kidal, elle a été victime d’un braquage où elle a perdu son véhicule. L’un des complices cité dans cette affaire, Djoumbogo Yalcouyé, chargé de la communication au PNLT, a reconnu avoir a été mis à contribution dans l’établissement des factures qu’il savait fausses et pour dissimuler ce crime, il a accepté de cacher en enfouissant sous terre 26 faux cachets.
Au cours de l’enquête, les cachets ont été retrouvés enfouis dans sa concession. Mohamed Berthé, adjoint de la coordinatrice du PNLT, accusé de complicité d’atteinte aux biens publics d’une valeur de 34 437 410 FCFA, a reconnu avoir signé et utilisé les fausses factures fabriquées pour masquer des cas de détournements d’argents certes mais aussi pour justifier des dépenses réelles car il prétendu avoir perdu ses comptables.
Les nommés Issa Sow, Mambé Coulibaly, Dramane Simpara et Mamadou Makadji, tous vendeurs de motos, ont été inculpés en raison de leur participation à la fabrication par Mohamed Berthé de faux documents d’achat de motos, de même que le sieur Issiaka Bérété, prestataire de service, qui s’est rendu complice de Mohamed Berthé dans la confection de fausses factures. Les interessés, pour toute défense, ont réaffirmé leur bonne foi et leur ignorance. Ce qui ne saurait les disculper pour complicité d’atteinte aux biens publics. Des reprochés à Mohamed Berthé et aux autres.
Bandiougou DIABATE & Siaka DIAMOUTENE, stagiaire
Que c’est odieux! tout ça on cite les faits sans regret et ensuite on demande la clémence de la cour Quelle…………………… A cause de ses saloperies combien d’emplois auraient pu être crée? PAUVRE MALI A QUAND LA FIN REELLE DE L’IMPUNITE????????????????????????????????
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