Accusé par une femme mariée de viol : le chauffeur relaxé

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    Lorsque le témoin Datta Sagne a fait connaître sa version des faits sur cette histoire de viol mettant en cause Adama Kébé et la dame Fatoumata Sidibé, le procès a pris une autre tournure.

    M. Sagne venait de confirmer la version du prévenu qui n’a cessé de crier qu’il n’y a jamais eu de viol, mais plutôt des accusations non fondées d’une dame qui, pour le mouiller davantage, avait mis en lambeaux ses habits. Le tribunal a certainement pris en compte ce témoignage pour relaxer le prévenu.
    Le 7 janvier dernier, Adama Kébé déclare avoir été invité par Fatoumata, qui est pourtant mariée à un Français en voyage.

    Etant donné qu’il avait fait connaître à la femme ses sentiments d’amour le jour où il l’a interpellée dans la rue, Adama sauta dans le premier taxi, laissant chez lui son épouse pour rejoindre Fatoumata dans son appartement en ville.

    Selon la dame, ils devaient parler d’un emploi à la Sonate que lui avait promis le bonhomme.

    D’ailleurs, ajoutait-elle, le but de la rencontre matinale, c’était pour compléter le dossier de demande d’emploi par la remise d’un curriculum vitae.
    Mais pourquoi avait-elle attendu que son mari s’absente du Sénégal pour qu’elle daigne s’intéresser à Adama Kébé, même si elle soutient que c’était pour parler d’emploi ? Fatoumata, comme elle a eu à le dire à la barre, n’avait pas besoin de ce travail pour deux raisons : son mari subvient largement à ses besoins, même lorsqu’il doit s’absenter du Sénégal.

    Ensuite, il avait déconseillé à son épouse de s’intéresser à la promesse de Adama qu’il assimilait à un dragueur.
    Malgré cela, elle invita le jeune homme dans son appartement et, d’après Adama Kébé, Fatoumata lui avait demandé 50 000 francs contre des faveurs sexuelles au cours d’une séance devant prendre fin à 15 h 30.

    Après être passée au lit une première fois, elle reçut un coup de fil et décida de se débarrasser de son hôte.
    Mais Adama tenait à aller jusqu’au terme du contrat et devant le refus de la dame de respecter l’heure convenue, il revoit à la baisse le montant de 50 000 francs convenu et lui laissa 15 000 francs.

    A la barre, le parquet qui a émis des doutes sur la culpabilité du prévenu, a reproché à la plaignante de se préoccuper plus de l’argent que de son honneur.

    Puisque, estime le ministère public, une femme violée pense d’abord aux conséquences morales qu’à de l’argent. Autant de bizarreries qui ont poussé le procureur à requérir la relaxe du prévenu.

    Le certificat médical qualifié de complaisance par la défense n’a pas été d’une grande utilité à la plaignante puisque Adama Kébé a été relaxé.

    Pierre Fo’o MEDJO

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