Accident sur le 3è pont : À quand la fin des travaux?

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    Précipitamment inauguré en 2011 avant la fin des travaux par le président, Amadou Toumani Touré dit ATT, le 3è pont de Bamako subi encore des aménagements supplémentaires. Du coup, les chicanes érigées par-ci par-là pour contraindre les conducteurs à ralentir font que des accidents se multiplient sur cet ouvrage.

    En effet du jour au lendemain et de façon subite, ce sont des déviations et chicanes qui sont installées soit à l’entrée, à la sortie ou au beau milieu de ce 3è pont de Bamako. Les traces de freinage acharné sur la chaussée et celles de dérapage sur les garde-fous verticaux posés le long du pont illustrent à suffisance l’existence de pas mal de problèmes. En fait force est de constater que les indications appelant les usagers à la prudence sons absentes ou invisibles. Pis, moins de citoyens comprennent ou se donnent la peine de lire les indications sur les plaques. Cet état de fait bien déplorable, doit inciter les entreprises à accélérer les travaux par souci de sécurité.

    Car au moment où la sécurité routière est sur toutes les lèvres, il est paradoxal que le 3è pont construit pour décongestionner Bamako et fluidifier le trafic soit un grand facteur de survenue des accidents. À preuve, il ne se passe une semaine sans qu’on parle d’un fait sur cet ouvrage. Il y a quelques jours, un poids lourd bourré à ras bord s’est presque renversé déversant une partie de son contenu sur la chaussée. Ce qui peut endommager le bitume, provoquer le glissement de pneus des engins et accroitre la tâche des balayeurs qui sont eux aussi exposés au danger.

    Quant aux causes de ce sinistre, les spéculations vont bon train. Les uns parlent d’une défaillance de freins, comme toujours quand il s’agit des poids lourds. Les autres avancent la présence des chicanes qui surprennent les conducteurs à cause du faible éclairage des lampadaires du pont. Par contre, certains estiment que le chauffeur du camion par excès de fatigue s’était endormi. Bref, il urge de finir les travaux pour que le 3è pont ne soit aussi ‘’accidentogène’’ que les ponts Fahd et 26 Mars.

    Oumar BAH

     

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