Une mort de plus sur nos routes, causée par une défaillance mécanique. C’est malheureusement celle d’Aminata Bagayoko, 15 ans, tuée dans un accident d’une extrême gravité survenu le 19 juillet à Sénou. C’était aux environs de 19 heures, au niveau de l’usine de Bramali.
En effet, ce jour là, le chauffeur Madou Koné, 23 ans, à bord de sa Sotrama bondée de monde, s’empressait de rallier Banankoro. C’est donc sur les chapeaux de roue qu’il quitta le poste de contrôle de Sénou. Contre toute attente, alors que la vieille guimbarde de marque Mercedes était déjà lancée à toute vitesse, arrivé au niveau de l’usine de Bramali, l’un des pneus avant éclata tout d’un coup. Le véhicule se coucha sur son flanc droit, sur le bas côté de la route.
Sans attendre l’arrivée des éléments de la Protection civile, les secours s’organisèrent immédiatement pour dégager les passagers de la Sotrama. Cet accident d’une extrême gravité s’est soldé par plusieurs blessés et par la mort d’Aminata Bagayoko, 15 ans, dont la tête a violemment cogné la portière de la Sotrama. Evacuée vers le service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré, elle rendit malheureusement l’âme en cours de route.
Cette mort de plus a pour cause une défaillance technique. Là aussi, c’est comme d’habitude le sérieux des services du Contrôle technique qui est mis en cause. La plupart de ces vieilles guimbardes ne devraient plus circuler sur nos routes. Et, les rares fois où elles sont présentées au Contrôle technique, c’est tout simplement pour formaliser les documents auprès des agents, moyennant quelques billets. La preuve en est que même les boîtes à pharmacie et autres extincteurs que les propriétaires de véhicules présentent aux contrôleurs sont loués auprès des nombreux coxeurs installés aux abords de cet important service.
Pierre Fo’o Medjo
La route continue à tuer :
71 décès et 3 729 blessés au 1er trimestre 2012
Malgré la vaste campagne de sensibilisation menée tous azimuts par l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), la route continue toujours à faire de nombreuses victimes. Pour la seule période allant de Janvier à Mars 2012, les services de la Protection Civile ont enregistré un total de 3 800 victimes d’accidents de circulation, dont 71 décès et 3 729 blessés.
Comme l’on doit s’y attendre, les engins à deux roues arrivent en tête, avec un total de 2 395 motos contre 1 082 automobiles impliquées dans des accidents de circulation. Et ce sont toujours les mêmes maux qui en sont les principales causes, à savoir, l’inobservance du Code de la route, les excès de vitesse, les imprudences, les surcharges, les défauts de signalisation, les défaillances techniques, les dépassements irréguliers et les délits de fuite.
A part les engins à deux roues et les automobiles, il y a eu 770 autres cas concernant 618 piétons, 84 vélos, 52 charrettes, 5 chiens, 3 bœufs, 2 vaches, 1 âne, 1 mouton, 1 train et 2 pirogues. Pendant cette même période de Janvier à Pars 2012, on compte 57 morts par autos 11 par motos, 2 par pirogues et 1 mort par vélo.
Concernant les blessés, sur les 3 729 blessés enregistrés par la Protection civile, on en compte 1 664 par autos, 2 070 par motos 6 par vélos, 2 par charrettes et 1 par train.
Pierre Fo’o Medjo
La cause prinicpale des accidents dans ce Pays, c’est le non respect des règles de la limitation de vitesse.
Combien de chauffeurs et de conducteurs de moto savent qu’en ville, la vitesse mamximum c’est 50Km/h et en routes inter-urbaines (RN) 90KM/H. A Bamako, tous roulent à près de 100 KM/h et on a jamais les forces de l’ordre santionner la non limitation de vitesse.
Il y a lieu de sanctionner la vitesse pour diminuer les nombreux accidents
que DIeu nous sauve si non les usagers d’haujourd’hui sont impossibles.les conducteurs de sotrama sont incroyables.
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