A propos de l’évasion de détenus au 13 ème arrondissement : Le malfrat Issiaka Sanogo dit Bako décédé le vendredi dernier

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    Avec la mort de Bako, on peut dire qu’une partie des preuves de différents vols commis dans les quartiers de Niaréla et Bozola et de l’évasion spectaculaire au commissariat du 13ème arrondissement s’est effacée définitivement. En effet, Avec Mohamed Yaré dit Séga, Bako formait un duo assez redoutable dans des braquages et autres vols dans le district de Bamako. Parti au Burkina Faso après s’être évadé en compagnie de son compère Séga, Bako était, selon des sources, revenu dans sa famille à Bozola à la suite d’une maladie. Malheureusement, rapporte une autre source, par peur de se faire prendre par les policiers, il ne sortait plus de la maison et, par conséquence, ne recevait plus de soin. C’est ainsi que le vendredi dernier il rendit l’âme.

    Le même jour il a été enterré en catimini au cimetière de Niaréla. Pour rappel, IssiakaSanogo dit Bako et son compère Mohamed Yaré dit Séga avaient été arrêtés le dimanche 9 août 2015 lors d’un banal contrôle de routine et mis à la disposition du Procureur du tribunal de la commune VI pour vols avec braquage portant sur un montant de plus de 53 millions. Dans la nuit du 23 au 24 août, ils réussirent, avec la complicité du sergent de police Drissa Soumano, à s’évader du violon du commissariat. Dans la foulée, le directeur général de la police, Hamidou Kansaye, a limogé le commissaire Siriman Tangara sur qui pésait de lourds soupçons. Toutefois, avec l’arrestation d’un évadé, il a été établi que le commissaire, bien que limogé, n’y était pour rien.

    D Y

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    3 COMMENTAIRES

    1. Le Commissaire est plus que coupable. Qui était le responsable du commissariat au moment des faits?

    2. Un malfrat qui prend la poudre d’escampette et qui revient mourir en douce dans sa famille. Cela prouve que sa famille est complice de tous ses forfaits autrement il devrait être dénoncé dès son arrivée et peut être qu’il aurait pu bénéficier de soins médicaux adéquats.
      Le malien doit changer sinon aucun sens de citoyenneté.

      VIVE LA REPUBLIQUE

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