A Kayes, un polygame victime de son propre piège

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Si la polygamie est généralement une relation tendue entre les coépouses, force est de reconnaitre que certains hommes participent considérablement à la dégradation de cette cohabitation.

C’est le cas de l’homme répondant au nom de Mamadou DIAKITE natif de Kayes et agent de l’Etat. Les faits remontent à un peu plus d’une année dans la mairie centrale de Kayes.

Madou DIAKITE est marié depuis plusieurs années avec une première épouse qu’on nomme Awa DIALLO, qui n’est autre que sa cousine qui lui a été donnée en mariage par son oncle grâce à une pratique traditionnelle qui permet au tonton de donner sa fille en mariage  au fils de sa sœur.

Après des années passées  avec Awa, Mamadou rencontre une collègue de travail qu’il décide d’épouser. Il informe alors Awa de son projet de contracter un second mariage. Il la rassure qu’il n’y’aura pas de mariage civil étant donné qu’il n’en pas fait  avec elle.

Les dates sont  fixées, et les préparatifs ont commencé, DIAKITE définit à sa femme  le programme de la journée du mariage. Comme pour demander sa permission,  il lui dit que la nouvelle mariée  qui se nomme ici Djébou souhaite avoir des photos de souvenir comme il n’y aura pas de célébration à la mairie  et la cousine n’a manifesté aucune opposition.

En effet, nous sommes ce dimanche matin le jour où M. Diakité qui avait quasi  réussi tout son coup  se fait rattrapé par ses stratagèmes.

Aux environs de huit heures, il va avec ses amis chercher la mariée au salon de coiffure, ils vont saluer dans la famille de la mariée puis  dans sa famille à lui-même.

Arrivé à la maison, le marié qui avait monté son plan machiavélique  avec ses complices,  informe le public que les salutations prennent fin ici étant donné qu’il n’y’a pas de mariage civil.

Il  va toujours à la charge en rajoutant ensuite que lui,  la mariée et quelques amis vont faire des photos de souvenir dans les espaces publics de la ville.

En effet, pendant que la famille continue dans la cérémonie, les mariés et leurs témoins ont foncé droit vers la mairie pour célébrer le mariage civil de DIAKITE avec Djébou.

C’est alors qu’une connaissance de Awa se  trouvant à la mairie au même moment pour un autre mariage les voit et appelle Awa pour lui dire que son mari est sur le point de faire la cérémonie civile de sa coépouse.

La cousine a gardé son sang froid et se rend discrètement à la mairie centrale de Kayes pour attendre patiemment le tour de son mari sans qu’il ne s’aperçoive  de rien.

La cérémonie commence, tout semble normal jusqu’à l’instant où l’autorité d’Etat civil demande en ces termes.

« Qui présent à la cérémonie a de raison de s’opposer à cette union ?».  Aussitôt une voix du fond de la salle s’élève en disant « Moi M. le maire ».

Au grand désespoir de DIAKITE c’est Awa sa cousine directe qui lui a été donné par le frère de sang de sa maman qu’il voit.

Ainsi Awa avec les larmes aux yeux explique son histoire avec son mari à M. le maire, une histoire qui a marqué toute la salle.

Après les explications de Mme DIAKITE Awa,  M. le maire demande alors au mari et ses épouses d’aller réfléchir sur deux options.

  • Soit annuler le mariage de la deuxième ;
  • Soit célébrer les deux mariages.

Le dimanche soir encore la concertation tripartite entre DIAKITE, Awa et Djébou continuait pour cause,  Djébou refuse catégoriquement de faire son  mariage en même que Awa.

M. K. DIABATE (maliweb.net)

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4 COMMENTAIRES

  1. Oui parce-que les peuhls pensent toujours qu'ils sont plus malins,plus-que les autres,il est tombé dans son propre piège,soyons francs entre nos femmes de foyer,sinon on paiera cher le jour de la résurrection.

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