A cause de 180 000 FCFA : Mamadou Tièoulé Konaté devient Mamadou Henry Konaté

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    Rien que pour ne pas payer les 180 000 FCFA ordonnés par le tribunal de 1ère instance de la commune II du district de Bamako, le président de la ligue hippique de Bamako a pris la lourde responsabilité de se débarrasser du prénom de son père. C’était à travers son assignation en référé devant la cour d’appel de Bamako, afin de défense à exécution de la décision du tribunal. Cette volte face du fils de Tièoulé Konaté qui a envahi la ville comme une trainée de poudre, ne fait que susciter des indignations chez tous ceux qui connaissent de près ou de loin la famille Konaté.
    Dans son errance quotidienne, Mamadou Tièoulé Konaté est-il entrain de sombrer définitivement ? Telle est la question que les amateurs du hippisme et les connaissances de la famille Konaté se posent. Le fait que le président de la ligue ait décidé de renier le prénom de son père à travers un écrit adressé aux juges de la cours d’appel de Bamako à cause de 180 000 FCFA en est pour beaucoup. Après lui avoir rendu de bons et loyaux services, le prénom de son père est devenu encombrant soudainement.
    Cette énième sortie hasardeuse sous le conseil du Cabinet de Me Yéhiya Touré a le mérite de jeter le discrédit et le flou sur l’identité réelle d’un homme déjà mystérieux. Par quel nom faudra-t-il l’appelé désormais ? Mamadou Henry Konaté, Mamadou Tièoulé Konaté ou Mamadou Konaté. Cela d’autant plus qu’il a l’habitude d’utiliser tous les trois noms à des niveaux différents. Mamadou Henry Konaté à Koulouba pour son décret de nomination, Mamadou Tièoulé Konaté et Mamadou Konaté au champ hippique et ailleurs. Si l’objectif de ce jonglage criminel est de sauver son casier judiciaire, selon les juristes c’est peine perdue. Au lieu de le sortir du guêpier, ce revirement de dernière minute ne manquera pas d’engendrer d’autres conséquences plus graves.
    LES CONSEQUENCES SOCIALES
    Cette tentative de se débarrasser du prénom de son père ne manquera pas de susciter une réaction très désagréable dans son milieu social. Car dans la société malienne, l’image des parents est sacrée. Le nom et le prénom de nos parents doivent être une fierté pour nous, une marque d’identité qui nous différencient des autres. S’il faut se débarrasser du nom de nos parents à cause de 180 000 F CFA, il y a lieu de se poser des questions. Comme tous les actes irréfléchis de l’ex conseiller spécial du président ATT, celui aura des conséquences judiciaires très grave pour lui.
    LES CONSEQUENCES JUDICIAIRES
    S’il s’appelle Mamadou Henry Konaté comme il le dit si bien dans son assignation en référé devant le juge d’appel, pourquoi utilise-t-il d’autres noms (Mamadou Konaté) pour signer les documents administratifs du champ hippique ? S’il est bel et bien Mamadou Henry Konaté, c’est des ennuis judiciaires en perspective pour le fils de Tièoulé Konaté. Déjà, les requêtes sont en cours pour savoir avec quel nom il signe les sorties d’argents dans les comptes de la fédération malienne d’hippisme. En plus, tous les documents signés avec un autre nom que Mamadou Henry Konaté  sont  désormais faux. Dors et déjà, certains pensionnaires du champ hippique ont commencé à mettre leurs avocats en contribution pour riposter à la mesure de cette défection. Pourquoi a-t-il convoqué les journalistes pour diffamation sachant bien que ceux-ci n’ont jamais parlé de Mamadou Henry Konaté.
    En proie au doute depuis la chute prématurée de son mentor, le 22 mars, le président de la ligue hippique de Bamako a finalement été rattrapé par ses casseroles.
    Pour les spécialistes, il n’est pas bon d’être à la place de l’ex- conseiller spécial d’ATT aujourd’hui. Puisque, qui sème le vent récolte la tempête, il ne peut que s’en prendre à lui même.
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    Lamine Diallo

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    3 COMMENTAIRES

    1. ” … tentative de se débarrasser du prénom de son père…” ??? /// … tentative de se débarrasser du prénom de son père, ou tentative de ne pas mêler le prénom de son père à des sales histoires de faits divers…? Ne voyez pas le mal partout…!

    2. Oh pauvre Konaté, tu te rappelle de votre refu avec ton avocat de payer les 50% du montant des travaux qu’un pauvre GIE a exécutés au nom du comité d’organisation de l’arrivée de Jacque CHIRAc en octobre 2003 après que les travaux aient été exécutés et que vous ayiez resilié à tort ce contrat. Toutes nos correspondances adressées à vous n’ont pas été repondues.
      En complicité avec Ousmane TOURE et Yéhiyé TOURE et à l’époque ton comptable qui n’était autre personne que SIdi SOSSO DIARRA ex vérificateur.

      Nous on dit “AN TA AN TA YAFA” on laisse ça entre les mains de Dieu. On a jamais oublié.

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