À Banconi Dianguinebougou : Un « voleur de femme » appréhendé et bien bastonné par la foule

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    La scène s’est déroulée à Banconi Dianguinebougou où les jeunes dudit  quartier surprirent un voleur de femme habitant le quartier voisin. Lequel tentait de s’introduirepar infraction dans une concession où son amante était en location. Pris pour un voleur, il fut pourchassé, saisi, ligoté et  bastonné par la foule.

    D’après les témoins, la cible du  voleur LT, un jeune assez connu par les habitants du quartier,  habite dans le même quartier que son amante  TD. Cette dernière est une femme mariée, qui a  plusieurs enfants. Son mari est polygame, il a deux épouses dont TD et sa coépouse qui  loge  à Magnambougou. Tandis que TD loge à Banaconi.

    Leur mari  s’appelle  BK, un opérateur économique au Grand Marché de Bamako. C’est dans le but de contrecarrer les querelles incessantes de ses épouses que BK a dû éloigner ses deux épouses, se résolvant à faire la navette entre elles.

    Cette nuit-là, c’était le tour de la 2e épouse AK à Magnambougou. Donc, après avoir fermé son magasin au marché,  BK  se rendit directement à Magnambougou chez sa deuxième femme AK comme le veut la tradition.

    Ainsi, l’épouse  infidèle profita comme d’habitude de l’absence de son mari pour recevoir son amant. Comme le dirait  l’autre : « Tous les jours appartiennent au voleur, mais un seul au propriétaire ». Elle  téléphona donc à son amant pour lui confirmer l’absence de son époux.  Comme à l’accoutumée, « le voleur de femme » attendit les heures tardives, le temps que les autres colocataires se couchent pour dormir pour s’infiltrer  chez son amante TD. C’est ainsi qu’aux environs de 3 heures du matin l’amant LT se rendit chez elle. Arrivé devant la concession, il téléphona à TD  afin que cette dernière lui ouvre  le portail. Malheureusement pour lui, il s’est trouvé que TD, étant trop fatiguée,  s’était profondément endormie. Le téléphone sonna à maintes reprises  jusqu’à aller sur répondeur. Décidé, il procéda à une autre solution. Celle de  tenter  de défoncer le portail. C’est ainsi qu’il fut appréhendé, proprement corrigé par les voisins qui avaient eu vent de ses relations adultérines avec la femme de leur voisin. Vraiment à Bamako, la solidarité entre voisins n’est pas un vain mot en cette période troublée où l’on n’est jamais sûr de rien.

      Nouhoum KONARE

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    3 COMMENTAIRES

    1. Je ne comprends pas le terme : voleur de femme ! Mais l’AMANT d’une femme mariée, je comprends. Je suis peut être introverti, mais les femmes qui ne vois leur mari que deux jours par semaine ont des s’excuses !

      • Mais c’est simple, si tu es femme qui ne peut pas faire 2jours sans ton mari n’accepte pas la polygamie c’est tout.

        • Si on demandait leur avis cela sera mieux car la polygamie a été instaurée sans qu’elles ne soient consultées .

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