Selon des sources policières au sein du 6ème arrondissement, le mode opératoire de Séydou Marena, qui se présente comme un étudiant en informatique dans une école supérieure de la place, consistait à se faire passer pour un acheteur des unités et demandait qu’on lui transfert le montant demandé. Ainsi, comme cela est de nos jours plus fréquent, les étalagistes, pour ne pas se tromper de numéro, écrivent le montant avant de remettre le téléphone à l’acheteur pour qu’il écrive lui-même son numéro.
” Et M. Marena, dès qu’on lui remet le téléphone afin de composer son numéro, profite de cette occasion, avec un raccourci, pour consulter le montant total des unités de recharge du revendeur de carte afin de gonfler le montant soit par un ou deux zéros. Avec un achat de 1000 Fcfa, il peut se retrouver avec 10 000 ou 100 000 Fcfa” a ajouté notre source.
D’après les aveux de Seydou Maréna, depuis 2015 il opérait ainsi dans les 6 communes du district du de Bamako. Jusqu’à ce que le pot aux roses fût découvert, le vendredi passé dans une boutique de Banconi, en commune I du district de Bamako. Ceci, grâce à l’une de ses victimes, un revendeur de crédits téléphoniques qui a pu l’identifier. Connaissant déjà le modus operandi du malfaiteur, le revendeur s’est prêté à son jeu, tout en prenant soin d’informer la police du 6ème arrondissement, mais aussi son entourage immédiat. Une fois dans la boutique, Maréna a été appréhendé par une foule en colère qui voulait le lyncher. Mais fort heureusement pour lui, les hommes du commissaire du 6ème arrondissement, Amadou B. Traoré, étaient déjà sur place. Conduit au commissariat, il a reconnu les faits. Cependant, au cours de l’enquête, les limiers du 6ème arrondissement, avec le chef de la Brigade de recherches, Fousseyni Tangara dit Japon, ont trouvé sur Seydou Marena plus de 15 puces des deux réseaux, Orange -Mali et Malitel. Par ailleurs, il nous revient que le sixième arrondissement a fait appel aux agents des deux opérateurs téléphoniques pour connaître ses éventuels complices. Ce qui est déjà surprenant dans cette affaire, il se trouve que l’intéressé aussi avait un réseau de revente de ces unités téléphoniques ainsi volées.
Il faut rappeler que dès les premiers jours de son interpellation, ce sont plus de 50 plaintes qui ont été déposées contre lui. Les enquêtes nous édifieront plus sur ces éventuels complices. A présent, Seydou Maréna médite sur son sort à la prison centrale de Bamako. K.THERA
Il faut le tuer il ne mérite que la more
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