La brigade de recherche du commissariat du 3e arrondissement a entravé dans sa marche de fabrication des pistolets automatiques, PM, minutions, grenades, etc., Malick Ouattara, dans son atelier le 30 août 2014 à Moribabougou.
La course est finie pour l’un des grands fabricants illégaux d’armes automatiques destinées aux malfrats qui sèment la terreur dans la capitale malienne depuis longtemps. Malick Ouattara, c’est son nom, a été épinglé le samedi 30 août 2014 par la brigade de recherche (BR) du 3e arrondissement dans son atelier Moribabougou. La BR du 3e arrondissement a été informée par un citoyen de bonne foi, qui soupçonnait le sieur Ouattara de fabrication d’armes à feu pour les bandits.
Diligemment, le chef de BR du 3e arrondissement, l’inspecteur Sounkalo Diarra, a déployé une surveillance discrète aux alentours de la résidence du suspect. Quelques jours après, les policiers délégués ont confirmé les dires de leur source. Le 30 août vers 15 h, une équipe dirigée par l’inspecteur Alou Badra Kéita a rendu visite au sieur Malick Ouattara à son domicile où il exerce ses activités. A leur arrivée, les visiteurs imprévus ont surpris le malfrat en pleine fabrication d’un pistolet calibre artisanal “amélioré” de 9 mm.
Ils ont saisi l’arme en cours de fabrication et continué dans sa chambre en sa compagnie. La fouille des locaux a permis la découverte d’importants armements. Parmi lesquels 4 grenades avec détonateur, 3 pistolets de fabrication artisanale, 16 minutions PM, 26 magnums (munitions dont la puissance est supérieure à celle de cartouches normales) de 7,50 mm, 49 cartouches de 7,62 mm, un chargeur de PM, 17 magnum vides, etc.
Conduit au poste, le malfrat a déclaré qu’il fabrique les fusils de chasse, qui sont vendus à qui veut les acheter. La fourchette des prix est comprise entre 40 000 et 50 000 F CFA. Il sera mis à la disposition du parquet.
L’inspecteur Alou Badra Kéita et son collègue Fousseyni Coulibaly dit Jumeau, qui ont piloté le traque du bandit, appellent la population à une collaboration franche avec les forces de sécurité : en dénonçant toute personne qu’elle soupçonne de comportement illégal, comme l’a fait la source qui a dénoncé M. Ouattara.
Maliki Diallo