14e arrondissement de Bamako : Madou Mohamed Keïta arrêté pour faux et usage de faux

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    Madou Mohamed Keïta est un expert en escroquerie. Dans la matinée du 14 mars 2013, 13 personnes se sont présentées en groupe au commissariat du 14e arrondissement de Bamako pour porter plainte contre Madou Mohamed Keïta pour filouteries multiples et détournement de fonds.

    Selon nos informations, ce dernier aurait perçu auprès des victimes des montants variant entre deux millions cinq cent mille (2.500.000) FCFA et quatre millions cinq cent mille (4.500.000) FCFA dans le but de les faire entrer facilement en France. Mais après avoir encaissé leur argent, Madou les a conduits à Moscou (Russie) où il leur a extorqué les sommes qu’ils avaient sur eux. Le comble dans cette affaire, c’est que Madou Mohamed Keïta, dans l’incapacité de faire entrer les victimes en France, leur a retiré leurs passeports avant de les abandonner dans des situations difficiles pour revenir au pays. En situation irrégulière du fait de la péremption de leurs visas, certaines des victimes ont été interpellées par les services d’immigration et traduits devant les tribunaux russes.
    Appréhendé par les hommes de Mme Assétou Coulibaly, le mis en cause,  Madou Mohamed Keïta, a reconnu sans détour les faits qui lui sont reprochés, suite à une enquête conduite par le chef de la police judiciaire du 14e arrondissement, M. Drago.
    Après une perquisition minutieuse à son domicile, les éléments du 14e arrondissement ont pu mettre la main sur 17 passeports avec des visas falsifiés, 8 carnets de vaccination pour voyageurs, un bordereau de versement à l’Agence Bim de Badialan III dans le compte N°25124672301-39 en son nom, un appareil photo numérique, un cachet, une trentaine de colis contenant des documents administratifs provenant du nord du Mali. Cuisiné par les policiers qui tenaient à en savoir plus sur l’origine desdits documents trouvés chez lui, il a déclaré les avoir reçus à Gao, courant juin 2012, des mains du commissaire de la police islamique de Gao, un certain Alioune Mahamane Touré.
    Selon nos sources, le nommé Madou Mohamed Keïta n’en serait pas à sa première tentative de faux et usage de faux. Et d’ailleurs il s’apprêtait, malgré cette situation, à acheminer un second contingent de candidats à l’aventure qui allaient certainement subir le même sort que les premiers, si la police ne l’avait pas alpagué.
    Destin GNIMADI

    Scandale a kanadjiguila
    Vol de 80 plaques solaires par Djiguiba Traoré

    Vers les années 2000, la coopération japonaise a doté la localité de Kanadjiguila (dans la commune du Mandé), d’une adduction d’eau avec un château d’une capacité de 30 m3/heure. A défaut d’électricité à Kanadjiguila, c’est 80 plaques solaires d’un demi-mètre chacun   alimentaient le château en électricité
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    Au cours de l’année 2001, un comité a été créé pour s’occuper de la gestion de l’adduction d’eau. Les deux premiers présidents dudit comité ont cessé d’y œuvrer pour cause de déménagement dans un autre quartier. Par la suite, c’est tous les membres qui démissionnaient, excepté Djiguiba, trésorier, également conseiller villageois. Ce dernier, pendant 10 ans, a mené une gestion pas du tout claire de l’adduction d’eau. Entre temps, la pompe a eu une panne et Djiguiba a montré toute son incapacité à y remédier. Il a fallu l’engagement d’un certain Bernard Dakouo, membre d’honneur de l’Association pour le Rassemblement de la Jeunesse de Kanadjiguila (ARJK) non moins 1er adjoint au maire de la commune rurale du Mandé, et des autres membres de l’association, notamment son président, M. Sinayoko dit N’dossoba pour acheter une pompe à plus d’1 million de Fcfa (c’était en 2011).
    Pendant sa gestion solitaire, Djiguiba a enlevé frauduleusement toutes les 80 plaques solaires qui alimentaient Kanadjiguila en électricité. Décidés à faire toute la lumière sur l’attitude malsain du nommé Djiguiba, l’Arjk a porté plainte au tribunal pour enlèvement frauduleuse de la chose publique. Ainsi, le mercredi 06 mars 2013, la gendarmerie a effectué une perquisition au domicile de Djiguiba où elle a découvert 15 plaques solaires.
    Interrogé, Djiguiba reconnait avoir vendu 64 plaques à raison de 20.000 Fcfa l’unité, et offert une plaque gracieusement à un particulier. Ce  qui fait un total de 1.280.000 Fcfa. Dans sa plaidoirie, Djiguiba prétend avoir ajouté 300.000 Fcfa au prix de vente des plaques qu’il avait frauduleusement vendu afin de prendre un compteur avec l’Edm à plus d’un million 500 mille pour alimenter l’adduction d’eau en électricité. Signalons à ce niveau que le compteur en question est installé dans une maison sous un poteau de l’Edm. Autrement dit, les frais d’installation du compteur n’auraient en aucune manière atteint 200.000 FCFA. Le hic, c’est que Djiguiba n’a pu montrer aucune pièce justificative de l’Edm.
    Comme si cela ne suffisait pas, le même Djiguiba qui n’a trouvé mieux que de piétiner le développement de Kanadjiguila s’est illustré dans une autre sale affaire, notamment la malversation foncière.
    L’une des conséquences de ce crime foncier est l’inexistence de cimetière à Kanadjiguila. En effet, la population est obligée d’enterrer ses morts aux cimetières de Mamaribougou et de Ouenzzindougou. En somme, l’Arjk, avec le soutien de M. Dakouo, est plus que jamais déterminé pour que Djiguiba et ses complices répondent de leurs actes.
    Affaire à suivre
    Destin GNIMADI

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