Les diverses études mondiales ont montré que d’ici 2050 il faudrait l’équivalent de 9 planètes de la taille de la terre pour absorber les déchets produits actuellement par l’humanité. La nature nous octroi de l’eau pour boire. Hier, le fleuve dansait dans le bassin du Niger à Bamako. Les poissons frétillaient en sa surface. Nos mils suffisaient à nos ancêtres. Ils en avaient des fruits sauvages en quantité suffisante. Les hommes vivaient en harmonie avec la nature. A quoi en sommes-nous réduits aujourd’hui ?
La terre, notre mère nourricière, subit des agressions et des traumatismes permanant de la part de l’homme actuel. D‘antan, nos ancêtres avaient l’habitude de jeter la peau et noyau des fruits sauvages ça et là dans la nature. Ils avaient parfaitement raison. Ces restes bel et bien biodégradables se métamorphosaient au fil du temps en engrais organique pour fertiliser les terres cultivables. Mais hélas, l’espèce humaine emportée dans la spirale du progrès croyait tout maitriser. Peu à peu il a conçu des machines de toutes sortes. Les quelles ont donné naissance à des nouveaux produits parmi lesquels il y a à prendre et à laisser. Au fil des siècles l’homme a laissé cumuler sur terre une flambée de déchets. Eh bien de nos jours les sachets plastiques sont à bannir pour notre bien être. Malgré tout, usage est déjà devenu un effet de mode. Les maliens que nous sommes ne sont toujours pas arrivés à changer d’habitude hérité de nos ancêtres pour prendre conscience que les sachets plastiques ont une vie illimité. Quand on pense qu’un seul sachet mettra plus de 200 ans à se dégrader, et que ses particules resteront dans la terre encore plus longtemps, cela donne à réfléchir sur le devenir de l’humanité à court terme. Malheureusement, chaque jour qui défile nous importons la pollution sous un soleil de plomb. En continuant à vivre à cette allure la ville de Bamako avec ses 1470 tonnes de déchets par jour va être englouti dans les sachets plastiques. Nous avons grand intérêt à se rabattre vers le tri sélectif, d’autant que notre pays le Mali est encore en voie d’industrialisation et que l’on peut penser que la quantité de déchets non biodégradables produits chaque année et importée n’est pas prête de diminuer. A défaut, le Mali est appelé à disparaitre dans les prochaines décennies, sans que l’effort de développement n’ait pu apporter aucune retombée positive pour la population. Dans le contexte actuel de raréfaction des ressources, de changement climatique et de pollution, notre pays fait face à un vrai défi dans son développement socio-économique, loin d’avoir les moyens techniques et financiers de recourir à des solutions viables de dépollution. Le développement durable est au cœur de cette problématique, il pose une question essentielle : comment garantir à la future population malienne un accès suffisant aux différentes ressources en vue de son développement socio-économique dans les conditions actuelles ? Cette question mérite grandement d’être posée, connaissant le taux démographique très élevé de notre pays.
Apparemment, les sachets plastiques ont nettement pris le dessus à travers leur prolifération dans les rues de Bamako. Il n’existe pas de quartier où les rues ne débordent pas de cette matière non biodégradable. Elle est consommée au quotidien par la quasi-totalité des familles maliennes. Malgré leur interdiction légale l’état peine à faire valoir son autorité.
Dans les mois qui suivent, l’association malienne pour la valorisation et le recyclage des ordures ménagères AsMaROM va livrer une bataille sans merci contre ce fléau national qui ne dit pas toute sa couleur. Qui vivra verra…
Aboubacar Eros Sissoko
il faut ferme les usines de sachets plastiques point barre ne cherche pas le soleil a midi il toujours au dessus de toi Mr Sissoko
A l’instar du Rwanda et du Sénégal, on doit interdire l’importation, la fabrication et l’utilisation des sacs plastiques non bio dégradables au Mali. Et voter une loi qui interdirait, par exemple au 1er janvier 2018, l’utilisation de sacs plastiques et sachets non bio dégradables.
Car, à la longue nos terres arables seront polluées et non rentables sur au moins deux cents ans. D’après études effectuées et prouvées. Ce qui, à la longue, jouerait sur notre capacité à l’autosuffisance alimentaire mais aussi à la sécurité de l’environnement et à la sécurité du cheptel.
Vivement une loi votée par l’Assemblée nationale pour notre sécurité et celle de l’environnement….
On peut apprendre du Rwanda sur ce sujet. On ne voit plus de tas de sachets en plastique dans ce pays. Pour une solution durable, chaque individu doit etre conscient que l’utilisation et le jet de ces sachets ralentit la capacite de renouvellement du sol. Les autorites doivent aussi jouer un role important dans la sensibilisation et l’application des lois executoires. Par example, on peut imposer des amendes nominales sur les jetteurs de sachets. Celui ou celle qui a plus de trois amendes par mois doit faire 2 jours de ramassage mendatoire.
Comrades situation of plastic bags is another condition where we have allowed ourselves to be stupid however, this condition could easily resolved at a cost which if kept it in line will be money well spent. It is obvious Mali in every community need to organize plastic bags burns in a periodic manner. In short plastic bags on area by area sweep should be gathered to every weekend or once a month be controlled burned. Of course to correctly plus completely as due to perform burn plastic bags need be retrieve from garbage dumps plus moved to space where controlled burn is to take place. It is stupidity of citizens plus leadership which have led us with our limited resources to manage this condition so poorly however, if we act now condition may timely be managed plus we will have eliminated this stupid mindset thereto providing for a more beneficial mindset to replace it. Buntu people do right thing? Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
Hummmm, désolé mais la faute est bien le gouvernement. Pourquoi : 1- pas aucune et ni loi pour les emballages surtout en plastiques (les sachets noirs envahissent notre pays et d’eau aussi. 2- aucune politique et règles appliquées pour la gestion et l’amélioration des amballages surtout d’eau en sachets, les bouteilles etc…pas d’usines de recyclages appropriées pour le recyclage au Mali.
Je pourrai en citer des dizaines…
Alors quoi avec le ladji bourama chef des vampires et sa racaille.
Certe le pays est très insecure et instable et il faut doter et supporter nos fama, nls alliés et autres mais le peuple doit vivre sainement aussi. Nous manquons d’électricité et d’eau rout le temps , chaque jour….incroyable avec tous ces barrages et centrales au Mali en plus du soleil plus que gratuit poir rendre des villes entièrement indépendantes et bien éclairées…
Alors quoi…… ???????
FILSDUMALIBA, pour une fois pas totalement d´accord avec votre point de vue:
1- Gouvernement, d´accord, mais le respect de l´environnement passe d´abord par un comportement individuel, une éducation civique et morale qui demande une investition personnelle. Le lambda n´est pas obligé d´utiliser des sachets plastiques ou peut utiliser un même sac à plusieurs reprises…!!!
2- Indépendamment des sachets plastiques combien de fumeurs de cigarettes s´occupent de leurs mégots en ne les jettant pas nímporte où et n´importe comment!!!
3- Quid des eaux usées sur les routes publiques à côté des canniveaux même dérisoirs…!Il nous manquent simplement le réflexe de regarder l´environnement et d´en prendre conscience…
Après il y a évidemment le rôle des autorités à cadrer ce réflexe dans un cadre institutionnel: Poubelles et Voirie, Tri et Recyclage…!!!
Mossad,
JE suis desolé mais la faute revient aux autorités!
Un peuple ça s’éduque, ça se forme, ça se dirige vers la bonne voie etc…
Nos autorités ne font rien pour mettre un place un plan sanitaires pour nettoyer les rues, les marchers, les caniveaux à ciel ouvert etc…
Merci frère mossad, education et sensibilisation doivent dequi tu penses quand 3/4 d’une population sont analphabetes et illettrées???
Je te comprends mais même dans les pays développés il y a une forte sensibilisation et plein engagement du pouvoir ou des pouvoirs….
Bamako la poubelle!!!
Ce n’est pas grave avec le sous-mains de la france-à-fric:
Le Mali est de retour sur la scène internationale…
Pourquoi vous plaindre?
On doit proposer des solutions et non mettre ceci sur le dos du gouvernement .Croyez qu’ailleurs c’est le gouvernement qui enleve les ordures? Tu salli ,tu ballais c’est simple .ce probleme est tres present il y a des temps maintenent .si tu dimuni cela le probleme de palu va vraiment reculer .Les maires doivent y vraiment faire face tres ouvertement en installant des machines a proximite pour une transformation du plastique.
Aucune action ne pourra permettre à une association ici vivant au Mali de livrer cette bataille efficacement dans un pays qui a semé la graine de sa disparition et cette graine poussera sans équivoque. L’homme conscient fait défaut et dans le tel cas rien ne peut réussir comme action demandant un petit sacrifice humain. Les plus bonnes idées créées par des hommes et femmes capables sont combattues au vu et au su de tout le monde par des moins que rien; dans de telle situation comment voulez-vous que ce pays se développe? Cette fameuse association finira par se décourager et jettera l’éponge ou se conformera aux bêtises des hommes et des femmes malhonnêtes et finira par disparaitre. C’est dommage de voir que personne ne soutiendra les bonnes actions de cette association. Un pays bizarre et très bizarre. Un jour nous ferons de façon spontanée un combat quand rien ne pourra arrêter la descente aux enfers de ce Mali. Pourtant ce carnage est proche et très proche.
Les sachets plastiques représentent l’autre dimension de l’irresponsabilité de ceux qui nous gouvernent. Une loi avait été adoptée, il y a 5 bonnes années. Sa mise en oeuvre butte sur l’insouciance d’irresponsables. Au Mali nos dirigeants cherchent à cuir des omelettes sans casser les œufs. C’est pourquoi nous sommes éternellement dans des problèmes sans issus. Ils préfèrent allez dormir dans les salons des sommets: cop21, cop22, cop23? que de travailler réellement et affronter les défis. Voilà ce qui se passe au Mali.
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