Compte tenu de l’importance des ordures à Bamako, la commune II sera bientôt la première expérience d’un projet d’installation d’usine de transformation de déchets en matériaux combustibles de la part de la fondation R20. La cérémonie s’est déroulée à la mairie du district de Bamako ce mercredi 28 mars 2018 en présence des élus de la commune II et des représentants de la fondation.
On peut donc dire que c’est une victoire pour le Mali qui a eu le privilège de bénéficier d’un projet qui va faciliter le travail des collectivités territoriales en matière d’assainissement.
La fondation R20, porteuse dudit projet, a été créée par Swesneger en 2011 avec la volonté de Barack Obama et l’ex-secrétaire des Nations Unies, Ban Ki-Moon, en étroite collaboration avec plusieurs chefs d’Etat dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable.
Cette délégation était conduite par Djénéba Keïta, adjointe au maire délégué au développement de la vie économique, de l’emploi et de la formation professionnelle à Montreuil, en France. Selon cette dernière, c’est une expérimentation qui valorise les déchets et crée aussi de l’économie locale. A l’en croire, les déchets seront transformés en composte, bio-charbon, tuyaux d’irrigation, bancs, en biogaz et en énergie. Ce projet, estimé entre 18 et 20 millions, va permettre à la création de 60 emplois directs et plus de 500 emplois indirects, a affirmé Djénéba Keïta.
Ce projet de transformation de déchets est le symbole de l’engagement des élus de la commune II qui travaillent d’arrache-pied afin de répondre aux besoins des populations.
Pour le maire du District, Adama Sangaré, ce n’est pas le lieu de démarrage qui compte, mais plutôt la réussite globale dans les six communes du district ; et c’est cela la raison principale du partenariat avec la mairie du District. Le maire dira aussi que ce projet a une importance capitale car, il va contribuer dans un premier temps à la facilitation du stockage des ordures, mais aussi favoriser les efforts de la mairie sur les questions d’assainissement.
Selon président de la fondation, Armand JOST, ce n’est pas la vente d’un produit, mais il s’agit par contre favoriser l’entreprenariat et l’économie locale. Il a ensuite félicité les autorités pour leurs efforts visant à réduire la pollution et le chômage.
Adama TRAORE
