Secteur du développement rural : Penser aux changements climatiques, sinon … catastrophe

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Présidant l’ouverture de l’atelier de plaidoyer sur la prise en compte des changements climatiques dans les politiques et programmes du secteur du développement rural, lundi dernier dans les locaux de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), le Dégé Mamadou Gakou a décrit le phénomène de variations climatiques qui influe négativement sur notre environnement. Il a insisté sur la nécessité de prendre en compte la dimension changements climatiques. Ce qui permettrait d’éviter une situation de catastrophe, c’est-à-dire, un impact important sur les différents secteurs de développement socio-économiques de notre pays, notamment sur l’agriculture, l’énergie, les ressources en eau, la santé, les infrastructures.

Pour ce faire, il a rappelé que la Direction Nationale de l’Agriculture et l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable ont décidé de conjuguer leurs efforts, à travers un Protocole de Collaboration qui lie la FAO et l’AEDD, pour la mise en œuvre du PROJET GCP/MLI/033/LDF ” Intégration de la résilience climatique dans la production agricole pour la sécurité alimentaire au Mali “. Ce qui prendra en compte  la transversalité des changements climatiques et  l’ampleur de leurs effets néfastes.

Malheureusement, le patron de l’AEDD a fait ressortir que les réponses aux effets néfastes des changements climatiques sont peu prises en compte dans les Politiques et Programmes du Secteur du Développement Rural. ” Ce qui compromet à plus d’un titre l’atteinte des objectifs de ces documents cardinaux “, a-t-il relevé avant de suggérer qu’il est nécessaire et urgent de rendre systématique l’intégration de l’Adaptation aux Changements Climatiques dans les Politiques et Programmes du Secteur du Développement Rural.

Cet atelier d’un jour  a donc été initié pour amener les acteurs de développement du monde rural à davantage prendre conscience de la menace que constituent les changements climatiques et la riposte qui s’en impose.

Auparavant, le Coordinateur du Projet  GCP, Mohamed Soumaré a parlé de l’impact des changements climatiques au niveau du monde rural. ” Ces perturbations climatiques mettent à rude épreuve notre fragile écosystème sahélien et accentuent sa dégradation, affectant sérieusement les activités et la productivité agropastorales “,a-t-il expliqué avant d’avertir que ces incidences, si elles ne sont pas stoppées, contribueront sans nul doute à entrainer une frange importante de nos populations dans un cycle sans fin de pauvreté et de précarité, compromettant ainsi tous nos efforts de développement économique.

M. Maïga

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1 commentaire

  1. A mon avis il y a quelques secteurs que l’etat et le gouvernement doivent pleinement se concentrer, a savoir: l’education, la sante, le develeppement durable (rural), l’aide a l’emploi surtout pour les jeunes. Aussi par rapport a nos explotants miniers, l’etat doit faire en sorte de faire un partenariat d’egal a egal, plus de taxations mais et surtout imposer aux geants miniers une decontamination et gestion des dechets toxiques. L’avenir de notre peuple en depende, croyez moi. S’ il s’ agit d’encironnement je sais de quoi je parle. Une autre chose importante d’amenagement des berges du fleuve Niger sur eux divisant notre belle capitale en deux et sa restauration. La relocation des laveurs de vetements, des teinturieres, les eleveurs qui viennent abreuver leur betail etc… il faut des mesures drastiques pour evoluer et apporter un vrai changement. Il y a beaucoup trop de resources a aller chercher dans cela ne sexreste qu’au niveau touristique.

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