Sécheresse : Le cercle de Gourma Rharous « gravement menacé »

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Une vue de Gourma Rharouss

Dans une lettre ouverte adressée aux autorités du Mali dont le Président IBK, Mohamed Youssouf Ag Ghalas, le président du Conseil de cercle de Gourma Rharous tire la sonnette d’alarme sur le risque de sécheresse qui guette Gourma Rharous. « Le cercle de Gourma Rharous, selon Mohamed Youssouf Ag Ghalas, est gravement menacé par une sécheresse qui fait qu’aujourd’hui tous les animaux donc les éleveurs des communes de RHAROUS central, du Serere, de Hamzakoma, de Banikan, d’Adjora ensuite des communes de Bamba, de Temera, de Bourem central puis les éleveurs Peuls de la province du somme au Burkina Faso , à tous cela s’ajoute les éleveurs Peuls Bororo du Niger qui convergent sur la commune de Gossi qui ne pourra pas les soutenir en pâturage au-delà de 40 jours et resteront sans autre destination d’où je lance un S.O.S pour leur venir en secours avant la catastrophe. » Il est de mon devoir, ajoute Mohamed Youssouf Ag Ghalas, en temps que premier responsable du développement du cercle, de vous signaler la situation qui prévaut et au nom de toutes les populations du cercle.

Plus de 3 millions de Maliens sont menacés d’insécurité alimentaire au Mali. Selon une note délivrée le 21 février 2017 lors du comité technique de  coordination et de suivi des programmes et politiques de sécurité alimentaire, plus de 176 000 personnes sont actuellement sous pression.

Actuellement, c’est plus de 2 millions (soit 13%) de personnes qui sont sous la pression de l’insécurité alimentaire. Pour la période de juin-août, ce nombre grimpera à plus de 3 millions (3 050 850) personnes, soit 16, 63 % de la population. Ces personnes, selon Oumar Ibrahim Touré, le ministre Commissaire à la sécurité alimentaire, sont reparties entre toutes les régions du pays. Pour la même période, connue sous le terme « période de soudure », 494 662 personnes (soit 2, 70%) seront en phase de sévérité de l’insécurité alimentaire.

M. K. Diakité

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1 commentaire

  1. Voilà des genres de situation dont on doit parler au mali pour anticiper avant qu’il ne soit trop tard, pour une fois au moins. On aura éviter de jouer au sapeur-pompier comme a l’accoutumée.
    Wa salam.

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