La saison des pluies s’installe : Le calvaire des riverains de l’avenue OUA recommence

0

L’absence de voirie de drainage des eaux de pluie cause des inondations chez les riverains de l’avenue de l’OUA chaque fois qu’il pleut à Bamako. Le cas du quartier de Daoudabougou et de Badalabougou impacte négativement la circulation routière.

 

De saison des pluies en saison des pluies, les riverains et les usagers de l’avenue l’OUA connaissent le même calvaire des inondations. Cette situation découle de la faiblesse de la voirie de drainage des eaux de pluies qui se limite à deux caniveaux étroits qui longent les voies goudronnées. Ces installations ne satisfont plus l’évacuation des eaux de pluies, qui inondent du coup les familles riveraines et les magasins au bord de l’avenue.

 

Dès qu’il pleut sur la capitale, les magasins en face de l’ambassade du Maroc deviennent inaccessibles. La boue envahit les rues. Les pistes goudronnées sont également parsemées de débris qui rendent difficile la circulation sur ce tronçon limité par le carrefour du lycée Kankou Moussa et de celui de Daoudabougou.

 

Depuis plusieurs années, cette situation perdure et rien ne se fait ni par les autorités communales ni par le département de l’Urbanisme pour adoucir la souffrance de cette population en détresse. Un peu plus loin en face de l’immeuble Azar Center, la situation est périlleuse. Le carrefour de l’auto-gare de Sogoniko, la bretelle et la voie réservée aux engins à deux roues sont présentement coupés à la circulation.

 

Pour les riverains, l’urgence, c’est d’agrandir les caniveaux qui longent l’avenue.

 

Ousmane Daou

 

LENTEUR ADMINISTRATIVE

Des enseignants attendent leurs rappels

Pour non-paiement des rappels et reliquats, les enseignants du secondaire avaient observé plusieurs jours de grève dans le district le mois de mai dernier paralysant les cours. Après la suspension de ce mouvement, des enseignants attendent leurs rappels sur les avancements par la faute d’une lenteur administrative, souligne une source proche du dossier.

Après conciliation, les cours avaient repris leur droit en attendant le dénouement des paiements. A la date d’aujourd’hui, beaucoup d’enseignants ont été payés, mais d’autres entendent encore leurs rappels malgré la suspension de ce mouvement dans le but de couronner cette belle année scolaire. Les causes seraient liées à une lenteur administrative des financiers au niveau du district, se plaint une source proche du dossier.

Le payement des reliquats pour ce qui concerne la correction ainsi que la surveillance des examens de l’année scolaire 2012-2013 est effectif depuis le mois mai.

Sur ce dernier point, des enseignants qui ont corrigé en dehors de leur localité de service n’ont pas encore touchés leurs dus. Le corps enseignant invite le ministre de tutelle à s’impliquer pour un dénouement définitif à cette crise.

Ousmane Daou

Commentaires via Facebook :