Avec le refus des autorités d’exécuter cette année le plan d’assainissement d’urgence engagé depuis plusieurs années dans notre pays, les prémices d’inondations sont perceptibles après les premières pluies. Les caniveaux jonchés de débris et de saletés en tous genres n’ont pas tardé à déverser leurs contenus dans les rues.
Le risque d’inondations cette année est grand au vu du refus des autorités d’exécuter le plan d’urgence d’assainissement en place depuis plusieurs années dans notre pays. Il s’agit du curage des caniveaux, des fossés qui contiennent toutes sortes de débris.
Les objets rencontrés sont surtout des sachets plastiques de 10 F CFA qui bouchent entièrement ces infrastructures d’intérêt général. Déjà dans certains quartiers de la capitale, les populations se serrent les coudes pour pallier l’insuffisance de l’Etat malien qui tarde à mener ses travaux d’assainissement de la capitale, exposée au grand risque d’inondation.
Le quartier de Faladié-Séma, coupé de ses projets d’assainissement, en appelle au bon sens des autorités d’y venir aux secours.
A la rencontre des dirigeants de la Société d’équipement du Mali (Séma-SA), il a été dit que l’entretien des caniveaux et fossés de ce quartier sont déversés dans le domaine public et qu’en conséquence c’est le ressort de l’Etat d’entretenir ses infrastructures. Et pourtant chaque année la partie de ce quartier vers la zone aéroportuaire est toujours inondée.
Notons que les eaux de ruissellement ont emporté l’année dernière une dame de passage à moto sur les 30-Mètres. Pour minimiser le risque d’inondation, il va falloir procéder à de nouveaux aménagements d’évacuation des eaux de ruissellement et usées dans les quartiers défavorisés.
Ousmane Daou