Le conseil communal de la jeunesse de la commune III du district de Bamako, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des forêts, a initié une conférence débat, le jeudi 23 Mars 2017, au stade Ouezin Coulibaly. La conférence était animée par le Directeur régional des Eaux et Forets du district de Bamako le commandant Ousmane Sidibé qui a exhibé les vertus des forêts dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique tout en tirant la sonnette d’alarme face à la ‘’ saignée’’ des forets classées dans le district et ses alentours.
Le président du conseil communal de la jeunesse de la commune III du district de Bamako Sory Ibrahim Cissé a signalé que les forêts constituent des véritables réserves pour l’homme mais que c’est ce même homme qui détruit cette réserve par ses mauvaises pratiques, s’exposant du coup à des conséquences fâcheuses. Il a convié les populations de la commune III et particulièrement les jeunes à faire de la préservation de la forêt classée de Koulouba leur leitmotiv pour le grand bien de la commune et du district de Bamako. Le conférencier, le Commandant Ousmane Sidibé Directeur régional des Eaux et Forêts du district de Bamako, a indiqué que les grandes lignes de la conférence débat s’articulent autour de la problématique de la gestion des forêts en République du Mali, l’importance de la forêt dans la vie de l’homme, le cas de Bamako et particulièrement de la commune III. Qu’est ce qu’on peut faire pour préserver le peu qui existe ? Quels sont les problèmes et les contraintes auxquels nous somme confrontés afin de préserver le reste ? C’est la jeunesse qui peut nous aider à lever ces contraintes, explique-t-il. « Nous allons sensibiliser davantage nos populations pour qu’ils adhérent a cette stratégie de préservation, de restauration et de la reconquête de ce qui est en voie de disparition en matière de ressources forestières», lance le directeur régional. Avant d’ajouter qu’Il est de leur devoir d’aller vers le public pour les informer sur les enjeux que nous subissons en matière de mauvaise gestion de nos forêts en République du Mali. « Voila pourquoi nous sommes là ce matin avec la jeunesse de la commune III du district de Bamako. Cette commune n’a pas été choisie. Cette jeunesse est mobilisée pour la protection de son environnement. Nous attendons de la jeunesse une grande mobilisation pour préserver nos forêts dans un laps de temps car le changement climatique est là », dit-il. Il est transversal et nous sommes en train de subir des problèmes que d’autres ont créé, regrette-t-il. Et il nous faut développer des stratégies pour nous adapter à notre manière à ce changement climatique, l’organisation de cette conférence en fait partie. « C’est sur la jeunesse qu’on peut compter, c’est elle qui peut creuser, qui peut reboiser, c’est elle qui peut entretenir c’est pourquoi nous comptons sur la jeunesse », martèle le commandant Sidibé.
Moussa Samba Diallo
Ce qui est surtout dommage est que, les industriels n’aient toujours réussi à mettre au point au MALI, des gazinières sécurisées. Si les ménagères utilisent le charbon de bois encore aujourd’hui, c’est parce que, les gazinières artisanales qui sont sur le marché local, sont des bombes en puissances dans les familles. Les ménagères s’en méfient et elles ont raison. Leur utilisation resemble à de la roulette russe au quotidien pour celles qui osent encore l’utiliser.
S’il y avait des gazinières sécurisées, sans danger pour leur utilisation, ça laisserait du répit aux forêts du pays. La flore se régénérerait plus tranquillement, et l’on pourrait combattre la désertification avec plus d’efficacité… ?
Sensibiliser bien sur…. mais il faut que les “wossofores” commencent a tirer le fusil sur le coupeurs têtus de bois!
Merci Monsieur le Directeur régional des Eaux et Forêts du District pour l’initiative et vous prie d’attirer l’attention de vos collègues des régions (surtout Sikasso) pour freiner la coupe de bois pour la production de charbon. Je regrette la période des années 80.
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