Le Mali a adopté la Gestion intégrée des Ressources en Eau (GIRE) comme mode de gestion durable et équitable de l’eau. Pourtant, malgré des engagements politiques salutaires, le mécanisme de prise de décision autour de la Gestion intégrée des Ressources en Eau peine à fonctionner. Du 09 au 10 mai dernier, les acteurs se sont penchés sur les raisons de ce dysfonctionnement.
Les représentants de plusieurs structures ont pris part aux journées de réflexion. Il s’agit entre autres: des secrétaires généraux, des conseillers techniques et directeurs nationaux des départements ministériels en charge de l’eau; ceux en charge des départements à usage de l’eau; des autorités en charge des finances, de l’aménagement du territoire; des membres de la commission eau et environnement à l’Assemblée nationale; le président de Programme National de l’Eau-Mali, les PDG des compagnies à grands usages de l’eau: EDM, Offices agricoles, COMANV ;…
L’objectif principal de la rencontre, a indiqué Mme CisséNioumaCoulibaly, coordinatrice du Programme Conjoint d’Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PCA-GIRE) est de consolider le niveau d’information et de sensibilisation sur la GIRE et ses principes auprès des acteurs qui ont la capacité d’accompagner et d’influencer le processus GIRE. A cela, la coordinatrice ajoute la nécessité d’attirer l’attention des acteurs sur ce que la GIRE peut apporter au pays.Les décideurs prendront connaissance de leur rôle pour la promotion et la mise œuvre de la GIRE.
Moussa Cissé, Secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Eau a présidé le lancement des travaux à l’hôtel El Farouk. Selon lui, l’atelier permettra, avant tout, d’animer un débat de réflexion au sujet des organes de mises en œuvre de la GIRE, à savoir, l’Agence de l’eau, les Comités de bassins et de sous bassins. L’atelier permettra aussi de renouveler l’engagement des autorités politique sur la mise en œuvre de la GIRE.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net