Le lundi dernier le Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, le Prof Tiémoko Sangaré a organisé une journée d’échange et d’information autour de l’application des nouveaux textes régissant le monde de l’environnement de notre pays. C’était à
Après une explication sommaire sur l’importance de la présente journée d’échange et d’information, quelques représentants des différentes corporations se sont prononcés sur les difficultés du respect de ces nouveaux textes. En sa qualité du président des exploitants forestiers Mr Séga Sylla fait comprendre que ses collaborateurs n’ont pas compris le contenu des nouveaux textes qui devraient désormais les concerner. Pour se faire son application immédiate causerait problème. Il a ensuite plaidé en faveur d’un moratoire.
Pour l’exploitant Makan Touré, l’information n’a pas été bien expliquée à ceux qui devaient s’en servir pour une meilleure utilisation du contenu. Pour ainsi dire, il souhaite une large campagne d’information et de sensibilisation de la part des autorités. Toujours, selon ses propos, il pense que Mr Maiga, un agent forestier en poste dans l’une de ces zones, est en partie responsable de la grève des exploitants. Pour mettre fin à ces tracasseries, il plaide en faveur d’une bonne organisation de l’ensemble des acteurs.
De son côté, le Secrétaire Général du syndicat des boulangers en la personne de Mr Mamadou Lamine Haidara, pense que les difficultés à l’application de ces nouveaux textes sont dues à un problème de communication. Cependant, sa mise en application a été très rapide. Pour remédier ce problème de bois que ces textes pourraient entrainer au niveau de la consommation, Mr Haidara souhaite une résolution rapide du problème de gaz butane, pour son accès facile. Alors, cette relecture des textes demande surtout de l’identification et du professionnalisme des exploitants forestiers.
La représentante des consommateurs plaide pour la composition d’un comité pour mieux discuter et échanger sur les synthèses de la présente réunion. Après avoir énumérer, les dangers auxquels est exposé notre environnement si l’ampleur de la coupe de bois demeurait toujours, le Prof Sangaré pense que seul le dialogue pourra résoudre le problème. Toujours dans son intervention, le ministre rassure les exploitants forestiers sur une bonne circulation de l’information. En effet, toutes les lois de
Dans ses conclusions, le Prof Sangaré compte mettre sur pied un cadre de concertation entre les différents acteurs. Pour lui, il n’y aura pas question de laisser l’intérêt du pays au profit d’une seule composante. Quant à l’information, la communication ne constituera plus de défaut pour sa vulgarisation. La nouvelle loi dans son contenu veut que le nombre de bois coupés soit inférieur au nombre d’arbres plantés.
Diakalia M Dembélé
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