Réchauffement Climatique : La FIJ forme les journalistes de l’Afrique sur les enjeux

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Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l’environnement et du Développement Durable du Sénégal, dans son intervention, a salué les organisateurs d’un tel atelier à l’intention des hommes de médias, un sujet qui est d’actualité. Selon lui, sans une  bonne connaissance du sujet par les médias, on ne peut y avoir un résultat escompté. Il a indiqué que le réchauffement climatique met à néant tout : la sécurité alimentaire hybride, la stabilité politique etc. Il a invité les hommes de médias à plus d’information sur les changements climatiques pour un changement de comportement. Abondant dans le même sens, Gabriel Baglo de la FIJ a fait une déclaration de solidarité de la fédération. Pendant deux jours, le formateur, le Dr Jean Pierre IIIboudo, a expliqué aux journalistes le glossaire du changement climatique c’est- à dire les concepts sur le changement climatique, revue du  lexique  sur les termes relatifs au changement climatique ; pourquoi le changement climatique concerne chaque journaliste et chaque média : les enjeux, les injustices du changement climatique, pourquoi il est important d’en parler dans les médias, de quoi parle-t-on ? Quelles sont les lacunes de la couverture du changement climatique par les médias Africains. Il n’a pas  manqué d’initier les journalistes aux techniques de reportages sur le changement climatique et surtout des sessions pratiques ; comment les activités humaines affectent-elles le climat ? Le rôle du journaliste. Pierre IIIboudo dira que ceux qui polluent le plus ne contribuent pas au niveau des pays vulnérables.  Il a indiqué qu’au niveau international, les négociations sont injustes ; les promesses d’argent  ne sont pas respectées. En dehors des aspects d’éthiques, il dira que les droits, les besoins des pauvres du changement climatique sont bafoués. C’est pourquoi, il faut parler de cette question dans les médias, a-t-il ajouté. Selon le formateur, les gens ont besoin de l’information parce que le changement climatique ne va pas disparaître pour trois raisons : il faut que l’Afrique soit capable de saisir les occasions pour réduire le changement climatique, que chaque Africain soit informer, que les médias remplissent leurs rôles d’information, d’alerte et de sensibilisation pour influer les politiques.

Fakara Faïnké, envoyé spécial

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