Quinzaine de l’environnement : La 15ème est multidimensionnelle

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Chaque année, se déroule au Mali du 04 au 18 Juin la quinzaine de l’environnement. Pour cette année, couplée au lancement de la campagne nationale de reboisement et au symposium sur l’environnement, l’eau et l’assainissement, la quinzaine qui se tiendra à Ségou est multidimensionnelle.

En vue de situer l’évènement dans son contexte et échanger sur son programme d’activités, le chef de cabinet du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, M. Siaka Batouta Bagayogo a rencontré hier jeudi, les journalistes à la maison de la presse. A cette rencontre ont pris part le Directeur national de l’Assainissement, M. Modibo Diallo, le responsable de l’AEDD et autres techniciens du département.

La quinzième édition de la quinzaine de l’environnement couplée au lancement de la campagne nationale de reboisement et au symposium sur l’environnement, l’eau et l’assainissement, se déroulera cette année du 05 au 18 juin prochain à Ségou. Elle sera placée sous la présidence de son Excellence Monsieur le Premier ministre. Pour ce faire, un plan d’activités a été élaboré par le département en charge des questions environnementales, de l’eau et de l’assainissement.

Le chef du cabinet du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, M. Siaka Batouta Bagayogo a attiré l’attention du public lors de la rencontre, qu’il s’agit d’un exercice classique dont le contenu et le format ont été revus et formatés cette année.

Il a mis un accent particulier sur la consécration des efforts de l’ensemble des parties prenantes engagées dans la communication pour le changement de comportement dans la juste perception des enjeux liés à la conservation des ressources naturelles et l’amélioration du cadre de vie, mais aussi au bien être de nos concitoyens tant en milieu rural qu’en milieu urbain.

Concernant la campagne nationale de reboisement, M. Bagayogo a souligné qu’elle est une des réponses nationales contre les effets néfastes des changements climatiques. Son rôle est de sensibiliser l’opinion nationale sur la nécessité de reboiser les terres dégradées, d’embellir certaines agglomérations, de produire du bois, de lutter contre la désertification et d’aider à la conservation de la biodiversité.

Quant à la quinzaine de l’environnement, ses objectifs sont au nombre de trois. Il s’agit d’abord de créer un espace de communication et festif en vue de préserver notre patrimoine naturel commun, en relevant les défis de la désertisation, de l’érosion, de la diversité biologique, de l’insalubrité, de la gestion écologique des déchets, du contrôle des pollutions et du réchauffement de la planète. Ensuite, construire un partenariat entre toutes parties prenantes : pouvoirs publics, collectivités territoriales, société civile, secteur privé, partenaires techniques et financiers, universitaires, chercheurs. Enfin de renforcer notre engagement collectif et individuel par l’adoption de comportements quotidiens adéquats nécessaires à l’amélioration de la qualité du cadre de vie et de notre environnement.

Il faut noter que cette année les thèmes retenus au niveau international pour la journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin : “Elevez votre voix. Pas le niveau de la Mer”. Pour la journée internationale de lutte contre la désertification : “les terres appartiennent au futur”. Donner la preuve par la lutte contre les effets des changements climatiques.

En ce qui concerne le symposium, il sera marqué par des communications sur des thèmes relatifs à la sauvegarde de l’environnement, à la problématique de l’accès à l’Eau, à la Gestion Intégrée des Ressources en eau et à l’Amélioration du cadre de vie.

Selon le chef de cabinet, d’autres activités d’expositions sur les bonnes pratiques de protection de l’environnement et des manifestations culturelles sont aussi prévues.

Cependant, il est à noter que malgré tous ces efforts, nous assistons toujours à la dégradation de l’environnement. A cela s’ajoute le problème lié à l’évacuation des déchets. Selon un technicien, 8% de la superficie de la forêt classée font l’objet d’agression. Deux tiers de la superficie du territoire sont affectés par la dégradation et l’autre tiers n’échappera pas si des mesures idoines ne sont pas prises par les responsables pour que nos forêts retournent à leur vocation première.

 

Mamadou BALLO

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