Dénommé : « Bamako la coquette », ce projet consiste en la plantation de 500 pieds d’arbres, à l’aménagement d’un terrain de basket, d’espaces de jeux pour enfants et d’espaces verts avec pneus reconditionnés en fauteuil et des fûts reconditionnés en poubelles
Engagée à réaliser le projet initié « Bamako la coquette », à travers des actions sur le terrain, l’entreprise Vivo Energy a décidé cette année d’accompagner la Quinzaine de l’environnement. C’est dans cet ordre d’idée qu’elle s’est impliquée dans le reboisement de la Commune II du district de Bamako. Le lancement de cette activité de reboisement a été fait le week-end dernier, dans l’après-midi, sur berges du fleuve Niger, sur le flanc du 3ème pont de Bamako, à Moussabougou.
La cérémonie marquant cette activité de plantation d’arbres, a mobilisé au premier rang des invités, quelques membres du cabinet du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et de Développement durable, une forte équipe de l’entreprise Vivo Energy et des élèves, venus nombreux de quelques établissements scolaires. C’était aussi en présence des autorités politiques et administratives et des notabilités religieuses et coutumières.
Le maire et le chef du quartier, ont tour à tour remercié et apprécié la démarche salutaire des responsables de l’entreprise Vivo Energy. Pour eux, elle participe des actions citoyennes de celle-ci. Ils ont tous promis d’apporter leurs contributions pour la réussite de ce projet, dans le plus grand bonheur des futures générations.
Le Directeur marketing et communication de l’entreprise Vivo Energy, Mahamane Maiga dira que cette action de reboisement est initiée en collaboration avec les maires de la commune I et II du district de Bamako et des services des eaux et forêts. Elle a été suivie d’un don de 100 fûts reconditionnés en poubelles offerts à la mairie de la commune II pour l’accompagner dans sa mission d’assainissement a t-il indiqué.
Aux riverains du fleuve Niger, Mahamane Maiga a lancé un appel à prendre soin de l’espace réaménagé qui devrait contribuer à la restauration de l’écosystème du fleuve Niger. Aux élèves, le directeur marketing et communication a demandé d’être les ambassadeurs de la protection de l’environnement dans les familles, dans les quartiers et dans la communauté qui les voit grandir au quotidien pour devenir le vecteur du changement des mentalités.
Le chargé de mission du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Diakaridia Yossi a apprécié à sa juste valeur, cette action de reboisement. Selon lui, le recyclage des pneus usés servant de chaises, permet de garder l’espoir pour un avenir certain de notre environnement.
Il a promis de rendre compte au ministre Modibo Koné, de ce qu’il a vu et entendu de cet engagement de l’entreprise Vivo Energy, à la faveur de la protection de notre environnement.
Diakalia M. Dembélé
Quinzaine de l’environnement : Le SNGIE expliqué aux journalistes
Il vise à mettre en réseau, les services techniques concernés ainsi que les partenaires au développement impliqués dans la gestion de l’environnement
La 23ème édition de la Quinzaine de l’environnement se poursuit normalement dans l’exécution des activités programmées à cet effet. C’est dans ce cadre que le Système national de gestion de l’information environnementale (SNGIE) a été expliqué aux hommes des médias, par Mamadou Goumané, chef de département de gestion de l’information environnementale de l’Agence de l’environnement et de développement durable (AEDD). C’était le mardi dernier dans la salle des conférences de ladite agence.
Selon Mamadou Goumané, le SNGIE a été créé pour contribuer à la meilleure gestion de l’environnement au Mali, à travers l’identification, la centralisation, le traitement et la diffusion des données et informations sur toute l’étendue du territoire. S’y ajoutent : la création et l’entretien d’un espace de dialogue dynamique entre producteurs et utilisateurs des données et informations environnementales ; la structuration et l’organisation de celles-ci en vue d’assurer une meilleure diffusion et au développement des capacités nationales en matière de gestion de l’information environnementale.
Pour les indicateurs environnementaux et ses dynamiques, le chef de département de l’information environnementale de l’AEDD a évoqué la sécurité alimentaire dont les résultats du cadre harmonisé révèlent qu’en 2020, 138 455 de personnes sont en phase d’urgence avec 0,68% de la population. Aussi, 1 254 367 personnes sont en phase de crise (6,20% de la population) et 1 096 605 de celles-ci initialement en phase 2, mais basculées en crise du fait de la Covid 19.
Quant à l’accès à l’hygiène et l’assainissement, « 260 villages et 254 208 habitants sont en fin de défécation à l’air libre ; 73 permis environnementaux délivrés ; 521 lettres d’approbation émises ; 8,495 tonnes de déchets spéciaux ; 42 communes dotées de PSA et 79 missions effectuées dans les unités industrielles et artisanales et les mines aurifères. » dira Mamadou Goumané.
Le conférencier a aussi évoqué la gestion des déchets solides. Environ 3 millions de quantités de déchets solides ont été reçus en 2020 au niveau des décharges de Bamako et Sikasso. Ils se sont accrus considérablement passant de 8 266 m3 en 2018 à 1 061 405,94 m3 en 2020. Et l’évacuation vers les décharges finales était évaluée à 35% en 2020.
Malgré les multiples défis environnementaux, le Mali dispose des mécanismes institutionnels juridiques, de plusieurs politiques, stratégies et de diverses sources de financement de l’environnement. Ces principaux atouts doivent être dynamisés pour bâtir de grands chantiers environnementaux à savoir : la transition énergétique, la réhabilitation des forêts et de la faune, l’amélioration des systèmes agricoles, pastoraux et halieutiques, la réduction significative des pollutions et nuisances, l’information et l’éducation environnementale efficaces et le financement conséquent et durable de l’environnement.
Diakalia M Dembélé
Bonsoir…
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