Quinzaine de l’environnement : Les élèves du District de Bamako à l’école environnementale

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Les élèves du district de Bamako ont eu droit à une formation sur les différents arbres de la faune malienne, les méthodes permettant de les identifier et de les protéger contre les agents destructeurs. C’était le lundi 08 juin 2015 à la maison de l’environnement au parc national de Bamako sous la présidence de la première dame du Mali Mme Keita Aminata Maiga accompagnée par le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable Mohamed Ag Erlaf, du Directeur de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable Aboubacar Diabaté et plusieurs agents des Eaux et forêts du Mali.

Afin de faire des élèves des fervents militants de la lutte contre la désertification, les organisateurs de la 16è édition de la quinzaine de l’environnement ont organisé une journée de sensibilisation à l’éducation environnementale à l’intention des élèves du district de Bamako. À travers des exercices pratiques, les formateurs ont inculqué aux enfants les différentes techniques pour qu’ils identifient les différents arbres de la faune malienne à travers leurs troncs, leurs écorces, et leurs feuilles, tout en les protégeant. La première dame, Mme Keita Aminata Maiga, a salué l’initiative des organisateurs et elle a convié les jeunes à bien se servir des leçons apprises afin de devenir des militants écologiques. Après la formation, une délégation s’est  rendue au point G pour visiter la station d’épuration des eaux usées de l’hôpital. La directrice de l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali (Angesem) a expliqué le fonctionnement de la station. Elle a affirmé que la station d’épuration du point G a pour but : de promouvoir et veiller à la gestion des ouvrages d’assainissement suivant les normes établies en la matière, d’identifier, d’organiser et de renforcer les capacités d’études et de réalisation des infrastructures d’assainissement etc. elle a fait savoir qu’au Mali, 80% du taux de mortalité est dû à la consommation d’eau non-potable. Tout en déplorant que la population n’en est pas consciente du danger qui la guette en consommant de l’eau non-potable. La directrice a souligné qu’elle est en pourparlers avec la direction du parc national afin que les eaux de la station d’épuration puissent arroser les jardins du parc.

Moussa Samba Diallo

 

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