Quinzaine de l’environnement : IPE-Mali et l’USTTB montent au créneau

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Dans le cadre de la 17ème édition de la Quinzaine d’environnement, le projet Initiative pauvreté et environnement (IPE-Mali), en partenariat avec l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), a organisé, le mardi 14 juin 2016, à l’hôtel Olympe une conférence-débat autour du thème” La prise en compte de l’environnement dans la planification du développement au niveau national et local”.

La cérémonie d’ouverture de cette conférence-débat était placée sous la présidence du représentant du ministre de l’Environnement et du développement durable, Mme Niaré Mariétou Sylla, chargée de mission, le Vice-recteur de l’USTTB, Prof. Ouatéin Diallo et Mme Diarra Lala Camara, coordonnatrice du projet IPM-Mali. C’était également en présence d’une cinquantaine de participants.

La Coordinatrice du Projet initiative pauvreté et environnement (IPM-Mali), Mme Diarra Lalla Camara, a rappelé que le projet a été lancé en septembre 2015 dans le but de servir d’outil d’aide dans la prise de décisions, à travers une intégration harmonieuse des liens entre pauvreté et environnement. A cet égard, elle ajoutera qu’il est une partie intégrante du processus d’élaboration et de gestion du Cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté (CSCRP).

Puis, ce fut au tour du Professeur Ouatéin Diallo d’indiqué que le Mali et l’Afrique ressentent de plus en plus la nécessité de faire appel à la science et à la technologie pour dynamiser la productivité industrielle et agricole, garantir la sécurité alimentaire, enrayer les maladies, assurer l’alimentation en eau potable et protéger l’environnement. Selon lui, c’est ce que l’on appelle « aspirer à un développement durable ». Et d’annoncer que pour atteindre cet objectif, il est évident que l’accent doit être mis sur la formation et la fourniture d’expertises techniques sur les questions de pauvreté-environnement. « Dès lors, vous conviendrez donc avec moi que le rôle de l’Université, lieu de production de savoir et de savoir-faire et fournisseuse d’expertises par excellence devient primordial » a-t-il ajouté. Avant de poursuivre que le développement durable passe également par le respect de l’éthique et la prise en compte de la dimension humaine dans tous les projets de formation, de recherche et de développement, autrement dit par le respect de la vie tout court: la vie végétale, la vie animale et la vie humaine.

Pour sa part, Mme Niaré Kadiatou Sylla, représentante du ministre de l’Environnement et du Développement durable, dira que cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre de la 17ème édition de la Quinzaine de l’Environnement dans notre pays. Pour elle, c’est un important moment de communication et de sensibilisation autour des préoccupations environnementales. Comme chaque année, signale-t-elle, la quinzaine de l’environnement porte sur un thème défini par la communauté internationale sur la base d’un constat global commun à tous les pays. Elle constatera que le trafic illicite de la faune et de la flore sauvages à travers le monde est devenu une véritable menace pour la diversité biologique, la santé d’écosystèmes et le bien-être de nos populations qui dépendent largement des biens et services écologiques. Pour encourager cette lutte, Mme Niaré Kadiatou, soulignera que les pays sont conviés à veiller davantage sur la flore et la faune sauvages sous le slogan “Soutenez la vie sauvage pour la vie“. « Les populations pauvres, en particulier celles des zones rurales, dépendent des ressources naturelles jusqu’à hauteur de 90% de leurs besoins, notamment pour l’alimentation, les combustibles, la médecine, le logement et le transport » a-t-elle fait remarquer.  A l’en croire, l’économie de notre pays dépend largement de l’environnement, qui est un facteur déterminant pour la réussite de la lutte contre la pauvreté et la réalisation du développement durable. A titre d’illustration, l’agriculture, l’élevage, la pêche et le tourisme, qui contribuent tous à l’économie nationale, sont basés sur l’exploitation des ressources naturelles.

Seydou Karamoko KONÉ

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