Qualité de l’eau du fleuve Niger : L’Agence du bassin du fleuve Niger lance son site web

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Fleuve Niger
Le Fleuve Niger

Le projet « collecte et partage continus des données sur la qualité de l’eau du fleuve Niger à Bamako et environs » de l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN) a lancé, le mardi 27 mars 2018 dans ses locaux à Baco-Djicoroni, son site Web https://q-eau-mali.net/ sur le suivi de la qualité de l’eau du fleuve Niger. Le lancement couplé à une démonstration de collecte de données par un smartphone et un drone sur le fleuve, s’est déroulé en présence du représentant du ministre de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable Idrissa Traoré, du directeur général de ABFN, Dr Abdourhamane Touré et du coordinateur du projet, Dr Baba Faradji N’Diaye.

Ce portail de données sur la qualité de l’eau est une initiative de l’ABFN et de son partenaire Wetlands International avec l’appui technique de l’ONG AKVO et sur financement de l’ONG Via Water.
Il n’est plus besoin de démontrer l’importance de l’internet et des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information. Ce site qui vient d’être lancé est un portail de référence sur la qualité de l’eau du fleuve Niger et il sera utilisé pour traiter les problèmes de qualité de l’eau, de lobbying et de plaidoyer. Le site diffusera en permanence des données sur la qualité de l’eau et ses informations seront accessibles à tous.
L’objectif du site, selon le représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement, et du Développement durable, Idrissa Traoré, est de rendre accessible à toutes les parties prenantes toutes sortes d’informations relatives à la qualité de l’eau au Mali. Idrissa Traoré a félicité l’ABFN et ses partenaires pour une telle initiative qui pourra contribuer à l’amélioration de la qualité de l’eau au Mali avant de rassurer de l’engagement et de la détermination de son département à accompagner l’Agence pour l’atteinte des objectifs de ce projet très innovant et pertinent. Il a exhorté les gestionnaires et les administrateurs du site à le maintenir à jour pour qu’il devienne le portail sur la qualité de l’eau du fleuve Niger et qu’il soit utilisé pour traiter les problèmes de l’eau, de lobbying et de plaidoyer.
Le directeur de l’ABFN a souligné que la question de la qualité de l’eau du fleuve devient de plus de plus en plus préoccupante et la mise en œuvre de ce site est l’engagement de l’ABFN à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. L’idée du site web est, selon le coordinateur du Projet, Dr Baba Faradji N’Diaye, de rassembler toutes les données existantes sur la qualité de l’eau dans un portail de données central. Ces données, dit-il, sont collectées à l’aide d’un drone sous-marin et d’un smartphone. Si le drone collecte les informations toutes les 10 secondes, l’utilisateur du smartphone quant à lui fait des photos de l’eau et fait entrer les paramètres du fleuve dans son appareil. Ainsi ces deux appareils traitent les données pour les envoyer ensuite sur un serveur à partir duquel les spécialistes analysent les informations avant de les acheminer au laboratoire d’analyses de l’eau afin d’en tirer des conclusions affinées. Concernant le contenu du site, le coordinateur dira qu’il sera diffusé fréquemment des données brutes et traitées sur la qualité de l’eau souterraine et de surface et également des rapports de recherche, des vidéos, des documents et des articles de presse. Il faut noter qu’une campagne de mesures avec le smartphone a déjà eu lieu. Deux autres campagnes de mesures avec le smartphone et avec le drone sous-marin se dérouleront en juillet et août prochains, a déclaré Dr Baba Faradji N’Diaye.

 

                                                                                                                                   Mamadou DOLO

                                                                                                                                 dolo@journalinfosept.com

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3 COMMENTAIRES

  1. l’un des exemples fars de la pollution du fleuve par la population surtout les jeunes devenu a la mode est la pratique d’or paillage dans nos zones minières avec l’utilisation des produit dangereux dans les canaux en contact avec le fleuve.la plupart de ces produits sont très dangereux et pour l’environnement et pour les populations.

  2. arrêtez de cacher la vérité aux populations ça ne mènera qu’a l’échec et qu’a decredibiliser les services ! la qualite de l’eau du fleuve Niger que plus de 95% des maliens consomment chaque jour est a 100% polluée.et cette source de pollution émane de la mauvaise gouvernance en partenariat avec certains services chargés à la question d’eau car rare sont parmi les populations qui savent reelement sont devoir vis a vis de l’environnement et du fleuve en particulier,rare sont ceux qui savent qu’ils ont un role primordial a jouer pour sauver le fleuve Niger de disparution et de pollution .Du cote gouvernement, il ya a peine d’infrastructures pour orienter, canaliser ou reserver l’eau, de sa réservation, traitement jusqu’à la consommation.pas de sanction pour les personnes qui commettent des actes de pollution( des grandes firmes debouchant sur le fleuve aux petits industriels tel que les teinturieurs, les menagers( les ordures et autres dechet humains ) les pressing ambulant( les fulani……)
    on a pas besoin d’etre un docteur ou specialiste pour se rendre compte de ces realites, le Mali est en pleine crise d’eau que si nous continuons dans ce rythme d’ici 20 ans le Mali se perdra dans un desert au vu et au su de nous tous car la nature nous prévient a chaque fois avant de prendre sa décision.Le fleuve nous previent chaque jour que dieu fait qu’il se tari a petit feu et a nous de sauver notre avenir et celui de nos enfants.

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