L’appel à une grande rencontre sur la sécurité et la sureté des cotes africaines lancé par Faure Gnassingbé du Togo et l’Union Africaine doit être soutenu par tous pour garantir un meilleur devenir au continent.
L’Afrique doit savoir prendre en main sa propre destinée. Personne d’autre ne viendra d’ailleurs nous apprendre à protéger ce qui apparait de nos jours comme vital pour le reste du monde. S’il est clair que les 90 % du commerce mondial est assuré par la mer et que c’est pratiquement en mer que se retrouve les grands gisements de pétrole sans compter les autres richesses qui s’y camouflent, il n’est fait aucune erreur d’affirmer que l’économie de demain se trouve sous les océans. Le sommet de Lomé se voit être cette rencontre qui permettra aux experts venus de tous les coins du monde de tracer les voies et moyens pour décourager et sceller le sort des pirates ainsi que celui de tous les bandits qui perturbent la tranquillité des opérations en mer.La securité maritime ne concerne pas que les pays ouverts sur la mer. Elle est aussi l’affaire des pays de l’Hinterland qui presqu’en tout sont desservis par le trafic maritime.
Le prochain sommet de Lomé permettra aussi de trouver un cadre juridique approprié, mettant ainsi fin au flou qui entourait jadis le sort des pirates quand ceux-ci étaient arrêtés. Lomé s’active depuis des mois pour faire de ce sommet une réussite. Environ 5000 participants sont attendus y compris des Chefs d’Etats du Continent africain. Des experts de l’UE, ainsi que ceux des Nations Unies sont aussi impliqués dans l’organisation de ce sommet qui est une première sur le continent. Le Chef de l’Etat Togolais en personne s’est également impliqué dans cette organisation en jouant la grande diplomatie. La population dans son ensemble est déjà branchée aux bonnes mœurs qu’on lui reconnait à des pareilles occasions et tout promet avec assurance qu’on aura un sommet entièrement réussi comme Lomé I et Lomé II pour les ACP- UE.
Correspondance particulière